Caracas, 7 janvier (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Yván Gil, a appelé les agences multilatérales des Nations Unies au respect de son pays, a publié aujourd’hui le ministère des Affaires étrangères.
La République bolivarienne du Venezuela espère que les institutions du système de l’ONU « s’engageront techniquement et professionnellement dans l’accomplissement de la mission confiée par les États membres et cesseront de les utiliser pour diffamer notre patrie », a écrit Gil sur son compte Twitter.
Le message du chef de la diplomatie vénézuélienne a ainsi répondu à un tweet publié par le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans son chapitre Venezuela.
La note du HCR, en plus de féliciter Gil pour sa nomination, a manipulé la question migratoire en mentionnant que les personnes qui « ont dû fuir leurs foyers pour se protéger aient accès à leurs droits au Venezuela ».
À cet égard, le Ministère du Pouvoir populaire pour les Affaires étrangères a indiqué que le gouvernement du président Nicolás Maduro avait démontré que les flux migratoires dans le pays sud-américain répondaient à des déséquilibres économiques induits par les mesures coercitives unilatérales imposées par les États-Unis et leurs alliés.
Il a précisé que depuis 2015, le peuple vénézuélien a été victime de plus de 900 mesures coercitives unilatérales criminelles de la part de l’impérialisme occidental, que des instances de l’ONU ont reconnues et ont appelé à leur cessation immédiate parce qu’elles violent les droits humains de la population du pays sud-américain.
L’État vénézuélien a dénoncé devant la Cour pénale internationale ces actes punitifs comme des crimes contre l’humanité.
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