En intervenant devant le Congrès hispano-américain de la presse, Luisa Maria González a rappelé la genèse de l’agence fondée en 1959 et engagée à accompagner les causes justes de la planète.
« Prensa Latina fut la réponse du gouvernement révolutionnaire et progressiste naissant à la manipulation médiatique qui prédominait, car les grands monopoles d’information occidentaux, détenteurs de l’hégémonie dans le domaine de la communication, publiaient sur Cuba des récits complètement déformés qui n’offraient pas une image objective de ce qui se passait sur l’île », a-t-elle déclaré.
La vice-présidente de l’Agence d’information latino-américaine a reconnu l’importance dans l’agenda de ce média des thèmes environnementaux et de certains des principaux défis du Programme 2030 et du travail des Nations Unies, où Prensa Latina est présente par une correspondance depuis plus de six décennies.
« Parmi nos priorités de travail, il y a toujours eu des questions telles que la lutte contre la faim et la pauvreté, la promotion de la paix dans le monde, la promotion des droits les plus élémentaires pour tous les êtres humains, comme la santé, l’éducation et des conditions de vie décentes », a-t-elle manifesté.
Le Congrès hispano-américain de la presse convoqué au siège de l’ONU avait pour objectif d’analyser le rôle des médias et de l’éthique dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable de l’organisme multilatéral.
« Nous sommes ici pour réaffirmer notre attachement aux valeurs qui nous ont guidés dans le monde comme l’inclusion, l’égalité de droit ou la protection de l’environnement », a déclaré le président du Congrès, Amin Cruz, en ouvrant la session.
Celui qui est également fondateur de cet événement a également rappelé l’apport d’intellectuels comme le Colombien Javier Dario Restrepo, l’Espagnol Ignacio Ramonet ou la diplomate Équatorienne Maria Fernanda Espinoza.
Pendant deux journées, plus d’une centaine de journalistes, communicateurs et chercheurs débattent du rôle et de l’engagement de la presse dans l’Agenda 2030 de l’ONU.
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