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Barack Obama en 2016: plus de peines que de gloires

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La Havane (PL) Les tentatives avortées de Barack Obama en vue de lutter contre les violences policières et pour un contrôle plus efficace des armes à feu aux États-Unis ont été ses plus grands revers en 2016.

 

 Le locataire de la Maison-Blanche a eu cette année plus de peines que de gloires. Lorsqu’il cédera son fauteuil à Donald Trump le prochain 20 janvier, M. Obama laissera derrière lui une longue liste de tâches en attente.

 La mise en place d’une réforme migratoire réglant le statut de plus de 11 millions de sans-papiers, d’une réforme du système judiciaire et l’amélioration des conditions de vie dans les centres de détentions américains font partie de cette longue liste de promesses que M. Obama n’a pu tenir lors de la dernière année de son mandat.

D’autres grands revers subits par l’administration d’Obama ont été son incapacité de faire face aux irrégularités dans l’application de la loi et à la discrimination de secteurs les plus défavorisés de la population, en particulier les communautés afro-américaines et hispaniques.

La croissante vague de violence dans la société américaine occupait une place importante dans l’agende présidentielle mais les résultats concrets ont été au-dessous de des expectatives du mandataire et de ses partisans. 

Une forte opposition de la part des républicains et de la National Rifle Association (NRA), ce puissant lobby des armes à feu, ont tous les deux réussi à faire échouer les tentatives de M. Obama visant à limiter les ventes d’armes, via un contrôle systématique des acheteurs.

Le décès à le 13 février d’ Antonin Scalia, juge à la Cour suprême, a laissé vacant un poste éminemment politique et stratégique. Le président Obama a bien voulu honorer ses « responsabilités constitutionnelles » en nommant Merrick Garland, mais le leadership républicain l’empêché.

LA PRISON À LA BASE MILITAIRE DE GUANTANAMO

La fermeture du centre de détention américain basé à Guantanamo, au sud-est de Cuba est aussi une autre tâche en attente.

 À l’arrivé de Barack Obama à la Maison-Blanche en 2019, il a promis qu’il fermerait le camp de détention de Guantanamo. En revanche, le Congrès américain et des groupes d’extrême-droite ne le lui ont permis. 

Faut-il noter cependant que le président américain a réussi à réduire le nombre de détenus à 59 d’un total de 242 qu’il y avait quand il a pris ses fonctions en 2009.

LA CAMPAGNE CONTRE L’ÉTAT ISLAMIQUE

 La campagne contre l’EI avec les États-Unis à la tête apparaît dans la liste de questions non résolues, malgré le fait que les contribuables américains ont débloqué 10 millions de dollars pour soutenir la campagne.

Le 6 décembre, dans son discours à la Base des Forces aériennes de MacDill, en Floride, M. le Président a fait une évaluation optimiste de la campagne menée contre les groupes terroristes dans le nord d’Afrique et au Moyen Orient.

Toutefois, la plupart de législateurs républicains et quelques experts en matière de sécurité nationale ont un avis mois optimiste sur les résultats de la lutte contre l’EI.

LES PROBLÈMES EN AFGHANISTAN

Les États-Unis et leurs alliés sont à présent dans une situation sans issue en Afghanistan où il n’est pas attendu une solution à moyen terme. C’est un autre problème qui loin d’être réglé, s’aggrave.

Même si M. Obama a formellement mis un terme à la participation directe des effectifs militaires américains aux combats tenus dans ce pays depuis décembre 2014, en Afghanistan il y a toujours 9. 800 soldats et officiers américains qui mènent des travaux de conseil et assistance.

LES RELATIONS AVEC CUBA

 L’évolution du rapprochement USA-Cuba reste toujours une tâche en attente, lui, qui serait entravé ou même mis en terme par le prochain président.

Après le reprise de relations bilatérales le 20 juillet 2015 et l’ouverture des respectives ambassades à Washington et La Havane, toutes les deux parties sont parvenues à signer de très importants accords dans plusieurs domaines.

Barack Obama a visité l’île en mars dernier et a adopté plusieurs décrets qui, même s’ils constituent des progrès, sont cependant insuffisants.

En fin, ce sont quelques des principaux défis auxquels M. Obama a dû faire face pendant l’année, sa dernière à la Maison-Blanche où contre vents et marées, il a réussi a rester deux mandats durant.

Par Roberto García Hernandez
Chef de la rédaction Amérique du Nord
lp/em/rgh

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