Par Teyuné Diaz Diaz
La Havane (PL) Les combustibles fossiles sont des ressources naturelles qui, pour les caractéristiques de leur formation et leur consommation démesurée, seront épuisées au bout de quelques décennies. C’est pour cela que l’Homme s’est mis à la recherche de nouvelles sources d’énergie alternative.
Dans le cadre du 9e Sommet International d’Énergies Renouvelables, Prensa Latina a interviewé Daniel Stolik, professeur à l’Université de La Havane et spécialiste en la matière.
Le professeur Stolik a signalé que depuis plusieurs années on constate un grand essor des nouvelles énergies dites propres telles que l’éolienne, l’énergie solaire photovoltaïque et la biomasse. À l’heure actuelle celles-ci suffisent pour fournir une partie importante de la consommation mondiale d’énergie.
D’après le professeur Stolik c’est l’énergie solaire qui a connu le plus grand essor mais, paradoxalement, ces progrès sont constatés dans les pays les plus développés qui sont à la fois les moins ensoleillés.
Dans des pays comme Cuba
Selon le professeur Stolik, dans des pays comme Cuba, où l’incidence des rayonnements solaires est considérable, l’énergie solaire est très peu utilisée. Alors que c’est dans la région d’Amérique latine et Caraïbes et en Afrique où il est possible d’avoir de meilleures résultats du fait que les rayonnement y incident plus fortement.
Les apports de l’énergie solaire photovoltaïque sont à présent très faibles, soit 1% environ, mais ils augmentent progressivement et il se peut qu’au bout de 20 ou 30 ans l’énergie solaire dispose d’un grand créneau dans la production d’énergie électrique, ajoute M. Stolik.
En ce qui concerne le rôle de Cuba dans le domaine des énergies renouvelables, Cuba ne dispose pas de ressources hydroélectriques importantes, l’éolienne pourrait atteindre un développement majeur mais c’est l’énergie solaire photovoltaïque celle qui a de beaux jours devant elle puisque tout le territoire national est apte pour l’installation de panneaux solaires.
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