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L’Argentine remet la présidence du Mercosur au Brésil

Mendoza, Argentine, 21 juillet (PL) Après en avoir assumé la présidence en intérim pendant six mois, le président argentin Mauricio Macri a transmis les commandes du Mercosur à son homologue (non élu) du Brésil, Michel Temer, lors du sommet semestriel des chefs d’États du groupe à Mendoza.

Après la photo protocolaire, les six présidents qui assistaient au rendez-vous ont participé à une cérémonie durant laquelle le mandataire hôte à inviter les membres du bloc, ainsi que les représentant des États Associés, « à travailler ensemble pour consolider et confirmer l’intégration commune et vers le monde ».

L’Argentine a assumé la présidence de ce mécanisme en décembre 2016 durant la onzième Réunion Extraordinaire du Conseil du Marché Commun (CMC) du bloc, à laquelle le Venezuela, pays membre de plein droit qui n’a pu terminer son mandat, n’a pas eu accès pour avoir été suspendu sous le prétexte d’enfreindre le Protocole d’Adhésion.

Le sommet qui vient de se terminer s’est également déroulé sans la présence de cette nation sud-américaine dont la Chancellerie a émis un communiqué expliquant sa décision de ne pas assister au rendez-vous, considérant « qu’il manque de légalité et viole des principes de base du Droit International ».

À ce sujet, le président de la Bolivie, Evo Morales, qui a participé au sommet, a, quant à lui, confirmé son soutien au gouvernement et au peuple du Venezuela devant l’ingérence étrangère dans ce pays.

« Face à des situations comme celles que vit la nation sœur, il est important que l’Amérique Latine soutiennent les gouvernements de la région élus démocratiquement », a-t-il affirmé.

Morales a également assuré que « derrière les tentatives de déstabiliser le Venezuela, il y a les intérêts du gouvernement étasunien », puis il exhorté les pays représentés au sommet du Mercosur à ne pas « être complices de cette ingérence ».

Le mandataire bolivien a invité le Mercosur « a ne pas agir comme l’Organisation des États Américains (OEA), qui a exclu Cuba de ses files pour des motifs idéologiques en 1962 ».

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