Paris,
Après s’être réunie avec des parlementaires et des organisations non gouvernementales, la chancelière a déclaré en conférence de presse que l’objectif de cette proposition est d’établir un instrument obligatoire et contraignant destiné à garantir le respect des Droits de l’Homme et de l’environnement de la part des multinationales.
Cette initiative a été présentée par l’Équateur et l’Afrique du Sud à l’ONU en 2013, et du 23 au 27 octobre prochain une troisième réunion de travail sur ce sujet aura lieu à Genève.
La titulaire a précisé qu’à cette occasion elle espère une « négociation profonde et essentielle sur cette question ».
Selon Espinosa, il existe actuellement dans ce domaine un vide légal, raison pour laquelle il est nécessaire de mettre en marche des mécanismes publics de transparence et de vigilance, puis de fixer une norme pour toutes les compagnies.
Selon l’information diffusée par la nation sud-américaine, l’initiative présentée à l’ONU part du fait qu’il y a besoin d’un cadre réglementaire destiné à assurer la justice internationale alors que le monde fait face à des phénomènes comme les menaces climatiques, les difficultés d’accès aux ressources naturelles, et les contraintes existantes pour obtenir réparation lorsque les Droits de l’Homme ne sont pas respectés.
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