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À l’ONU, Cuba illustre l’application de l’embargo des États-Unis

Nations Unies, 6 octobre (Prensa Latina) Cuba a aujourd’hui démontré, par des cas concrets, l’application de l’embargo économique, commercial et financier des États-Unis à son encontre, et la portée extraterritoriale des mesures unilatérales qui le constituent.

La mission permanente de l’île devant l’ONU a fait circuler une note de presse avec certaines des actions les plus récentes du siège imposé pendant plus de 55 ans, alors que la communauté internationale s’apprête à le rejeter le 1er novembre prochain, devant l’Assemblée Générale, pour la 26ième fois consécutive depuis 1992.

Selon le document, en avril dernier, la HSBC Bank Canada, succursale du groupe bancaire britannique HSBC Bank, a refusé d’accepter une transaction de l’entreprise Reuven International destinée au Consulat cubain de Toronto, et ce malgré le fait qu’elle soit réalisée en dollars canadiens.

Il est également expliqué qu’en janvier, l’Office pour le Contrôle des Actifs Étrangers (OFAC), du Département du Trésor étasunien, a imposé une amende de plus d’un demi million de dollars à la banque canadienne Toronto-Dominion Bank, et deux de ses succursales, pour avoir procédé à près de 30 transactions en relation avec Cuba entre 2007 et 2011.

Il y est également fait référence à des cas de l’année dernière, comme le refus de la compagnie nord-américaine Amazon.com au Royaume-Uni de recevoir des demandes de l’Ambassade cubaine à Londres, ou encore de l’annulation des services de terminaux point de vente du Consulat Général de l’île à Séville, Espagne, de la part de Banco Santander.

La mission de la plus grande des Antilles a insisté sur le fait que « l’embargo économique, commercial et financier existe et est appliqué avec la plus grande rigueur par les agences étasuniennes, y compris dans sa dimension extraterritoriale qui nuit également à des pays tiers ».

Le 1er novembre prochain, l’Assemblée Générale votera un nouveau projet de résolution sur la nécessité de mettre fin à l’embargo. Une initiative similaire à celle d’octobre 2016, qui a elle compté sur le soutient de 191 États membres de l’ONU, alors que pour la première fois les États-Unis et Israël se sont abstenus.

Cette année le débat et le vote au sujet de l’embargo se déroulent dans un environnement différent, suite à l’annonce de l’administration dirigée par le président Donald Trump de redoubler les sanctions contre Cuba et d’inverser les avancées dans les relations bilatérales, encouragées par le mandataire précédent, Barack Obama, entre 2015 et 2016.

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