Bogotá,
Selon David Florez, du mouvement Marche Patriotique, « la société civile s’en va en grève pour répudier des partis, comme Changement Radical et l’uribiste (du nom de l’ancien président Uribe) Centre Démocratique, qui souhaitent réduire l’Accord de Paix en miettes ».
Les manifestants, qui marcheront jeudi prochain dans les rues de Bogotá, ont affirmé qu’il n’existe aucune avancée significative dans les garanties de sécurités pour les communautés et les leaders sociaux dans les territoires ayant d’importantes cultures de coca.
Alors que l’annonce était faite à la presse, une information au sujet de l’assassinat d’une enseignante a été diffusée. Cette dernière a été tuée par balle par des « sicarios » (tueurs à gage en Amérique Latine), dans la zone rurale de la commune de Coyaima, Tolima. Puis celle du nouvel homicide d’un leader communal dans le département de Putumayo a également été mentionnée.
Suite à la liste de faits violents des derniers jours, le président Juan Manuel Santos a convoqué le Conseil National de Sécurité qui est chargé de la protection des leaders sociaux et des ex-guérilleros qui ont rendu les armes dans le cadre de l’application de l’Accord de Paix.
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