Nations
Devant la Seconde Commission de l´Assemblée Générale, la délégation de l´île a reconnu la valeur et l´importance de la coopération Sud-Sud pour le progrès, mais a insisté sur le fait que cette dernière n´est pas, et ne pourrait être, un substitut de celle entre le Nord et le Sud sinon son complément.
Selon la majeure des Antilles, la tentative de remplacement n´est qu´un faux justificatif de la part de nations riches face à leur non-respect permanent des engagements de l´Aide Officielle au Développement (AOD).
« La grande majorité des pays industrialisés n´a pas tenu ses promesses, d´il y a plusieurs décennies, de consacrer 0,7 pour cent de son Produit Interne Brut à l´AOD ».
Lors de cette Seconde Commission, vouée aux thèmes économiques et financiers, Cuba a souligné que « nous observons avec préoccupation l´emphase avec laquelle il est tenté d´imposer la coopération Sud-Sud, y ayant recours comme à unelibératrice, un sauveur ».
L´île a également défendu durant le forum le fait que le Système des Nations Unies pour le Développement, et les entités qui le conforment, jouent un rôle essentiel dans la mise en place de l´Agenda 2030, une plateforme de lutte contre la pauvreté et les inégalités adoptée il y a deux ans sous la consigne de « Ne laisser personne derrière ».
La diplomatie insulaire a signalé à ce sujet qu´il « est nécessaire de renforcer sa contribution envers les pays les plus vulnérables, dont ceux qui n´ont pas de littoral, les petits États insulaires et ceux qui font face à des conflits ».
peo/lma/wmr