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Au cours de son allocution devant l´Assemblée Générale de l´ONU, le diplomate cubain a ajouté que « les États-Unis, où de nombreuses violations flagrantes des droits de l´homme sont commises et suscitent une profonde préoccupation au sein de la communauté internationale, n´a pas la moindre morale pour critiquer Cuba ».
Selon lui, « Haley parle au nom du chef d´un empire qui encourage des guerres sur toute la planète, et dont la politique extérieure s´avère être un facteur décisif d´instabilité mondiale ».
« Par une telle attitude ils (les États-Unis) piétinent le droit international et la Charte des Nations Unies qu´elle (Haley) vient cyniquement d´invoquer », a-t-ajouté.
« Cuba est un pays petit et solidaire, avec un peuple noble, travailleur et amical, qui compte sur une longue histoire d´aide internationale », a-t-il souligné.
« Même si Haley condamne d´abord, et fait ensuite le procès, elle a au moins reconnu l´isolement total des États-Unis car ils savent qu´ils sont seuls dans leur entêtement à continuer l´embargo économique, commercial et financier contre Cuba », a-t-il précisé.
Rodriguez a exhorté l´ambassadrice à présenter des preuves des accusations qu´elle tient contre la nation caribéenne.
Selon le chancelier cubain, Haley « joue au Nations Unies le rôle de caisse de résonnance du président Donald Trump, lequel relance une politique hostile ancrée dans le passé ».
« Depuis le triomphe de la Révolution cubaine, Washington a poursuivi un objectif fixe : le changement de régime, et cela a été prouvé par les faits, mais l´ambassadrice nord-américaine ne connait pas l´histoire de mon pays », a-t-il expliqué.
Le diplomate a également exprimé ses condoléances aux victimes de l´acte terroriste qui a eu lieu hier à New-York.
L´Assemblée Générale de l´ONU a adopté ce mercredi une nouvelle résolution qui réclame la fin de l´embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis contre Cuba. Cette résolution a obtenu 191 voix en faveur, 2 contre, et aucune abstention sur un total de 193 pays.
Les États-Unis et Israël ont été les seuls à voter contre cette résolution, qui est présentée devant cette entité depuis 1992 et a obtenu le soutien catégorique de la communauté internationale durant de nombreuses années.
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