Moscou,
Dans son intervention à la Conférence de Moscou sur la Sécurité, le ministre des Affaires Étrangères, Sergei Lavrov, a fait remarquer que le cas Skripal, comme on l’appelle, s’est converti en un prétexte, fabriqué et mis en scène, pour justifier l’expulsion massive de diplomates.
« Cette affaire a été utilisée comme argument pour renvoyer nos diplomates russes des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays dont la majorité a subi des pressions pour se plier à cette décision », a déclaré Lavrov, faisant référence à la décision d’expulser 150 diplomates russes de 25 pays.
La Russie a préparé une série de questions en accord avec les règles établies par la convention sur les armes chimiques, questions qu’il sera difficile d’ignorer, a estimé le chef des Affaires Etrangères russe, faisant allusion aux moyens utilisés par Londres pour déterminer l’antidote, après la supposé attaque chimique.
Tant dans le cas de Skripal que dans d’autres incidents, par exemple les accusations contre le gouvernement syrien concernant l’utilisation d’armes chimiques, on essaie de rendre responsable la partie adverse sans pouvoir fournir la moindre preuve, a dénoncé le ministre des Affaires Etrangères.
Le cas de l’ex-colonel des services secrets russes avait été analysé la veille par le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
peo/agi/to