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Comment élit-on les plus hauts représentants du pays à Cuba?

Par Nicholas Valdés

La Havane, 17 avril (Prensa Latina) Ce mercredi à Cuba, on constituera la IXème Législature de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (le Parlement), à la suite des élections directes qui se sont tenues aux mois de novembre et de mars derniers.

La professeure de la Faculté de Droit de l’Université de La Havane, Lisandra Esquivel, a expliqué à Prensa Latina chacune des étapes de ce qui se passera demain.

Une fois constituée la IXème législature, la Commission des Candidatures fera connaître les noms de ceux qui seront proposés pour diriger cette IXème Législature.

Cette étape franchie, on passera à l’élection du Conseil d’État, entité qui représente le Parlement pendant l’intervalle entre deux sessions, c’est-à-dire lorsque le Parlement ne siège pas. Les propositions de candidats à cette entité sont également faites par la Commission des Candidatures qui est un organe reconnu par la Constitution et la Loi Électorale.

Arrivés à ce point, les députés ont la possibilité de changer ou maintenir ces propositions de candidature avant d’approuver de manière visible celles qui seront soumises au vote final.

Plus tard, on élira à bulletin secret – en accord  avec la tradition électorale cubaine – les dirigeants qui constitueront et dirigeront le Conseil d’État, c’est -à -dire, le président, les cinq vice-présidents et le secrétaire.

Ces personnages, avec 23 autres membres élus par le Parlement formeront ensemble les 31 membres du Conseil d’État de la République de Cuba.

Esquivel, qui a joué le rôle de coordinatrice des collaborateurs à la Commission Électorale Nationale, nous a aussi parlé des caractéristiques générales de ce mécanisme électoral.

La configuration du système électoral et des organes qui interviennent dans cette complexe architecture électorale est le résultat d’une longue série de conditions historiques qui alimentent les processus constitutionnels et électoraux, nous a expliqué la spécialiste.

Elle a ajouté que, toutefois, il ne convient pas d’accoler des termes tels que « plus démocratique » ou « moins démocratique » à quelque système électoral qui soit, car chacun d’entre eux est propre à un pays et qu’il est conditionné par les caractéristiques de ce pays à tel ou tel moment de l’histoire.

À Cuba, nous avons deux façons d’élire nos représentants: par la voie directe dans le cas des délégués aux assemblées municipales et provinciales du Pouvoir Populaire, ainsi que dans le cas des députés à l’Assemblée Nationale; et de manière indirecte en ce qui concerne les membres du Conseil d’État, nous a expliqué la juriste.

Comme le dit Esquivel, s’il est vrai que le citoyen élit directement les députés au Parlement,  par contre, il revient à ces mêmes députés d’élire le Conseil d’État, entité représentant l’organe final constitutif du pays, c’est-à-dire l’Assemblée Nationale, qui est le pilier de l’État Cubain.

peo/tgj/nvo

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