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Recrudescence du nombre de victimes d’Ébola au Congo

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Kinshasa, 21 mai (Prensa Latina) Le ministre de la Santé de la République du Congo (RDC), Oly Ilunga, a revu à la hausse, de 23 à 25 morts, le nombre de personnes victimes de l’épidémie d’ébola qui sévit dans le nord-est du pays.

Au total, 14 décès ont été confirmés par des examens en laboratoire, selon l’information du ministre congolais, confirmée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les équipes sur le terrain.

Depuis le début de ce nouveau recensement, du 3 au 16 mai dernier ,

45 cas de fièvre hémorragiques ont été recensés, dont 10 douteux, 21 probables et 14 confirmés.

Les zones rurales de Bikora et Iboko et la ville de Wangata ont déjà connu des décès causés par cette épidémie, la neuvième depuis que le virus a été découvert en 1976.

A Bikoro, grâce aux laboratoires mobiles installés sur place, 11 des cas rapportés ont été confirmés par des examens.

Pour faire face à ce fléau, le représentant spécial désigné par le secrétariat général de l’Organisation des  Nations Unies (ONU) et chargé des opérations en RDC, David Gressly, a annoncé son soutien aux organisations engagées dans la lutte contre la maladie d’ébola.

« De notre part, nous avons des moyens logistiques importants. Nous sommes prêts à les utiliser pour soutenir l’effort fourni. Nous pouvons aider tous ceux qui veulent contenir cette épidémie le plus rapidement possible », a-t-il expliqué à Mbandaka, un ville de 1,2 million d’habitants qui se trouve à l’épicentre de l’épidémie.

Les autorités informent que plus de 550 personnes de la province d’Equateur sont suivies par des équipes du ministère de la Santé afin de contenir l’épidémie d’ébola. Ces personnes auraient pu être en contact direct ou indirect avec des personnes dont la contamination a été confirmée.

La campagne de vaccination concernera les professionnels de la santé exposés, les personnes ayant été en contact avec des cas confirmés,  centres de direction, foyers et villages.

« Nous sommes en contact avec ces personnes. Nos listes serviront de micro-plan pour élaborer une stratégie de vaccination. Ce sera une stratégie qui fera du porte-à-porte. Impossible de savoir le temps que cela prendra », a-t-il souligné.

De même, l’OMS tiendra une réunion d’urgence ce vendredi pour examiner les risques internationaux de cette épidémie qui part du Congo.

Le comité d’experts décidera s’il convient de déclarer des mesures « d’urgence pour la santé publique de portée internationale », ce qui  supposerait une plus grande implication au niveau mondial, une plus grande mobilisation des équipes de recherche et des ressources supplémentaires, a déclaré ce jeudi le porte-parole de l’OMS, Christian Lindmeier.

Pour cette institution, il existe un risque réel d’extension de cette épidémie le long du fleuve Congo vers le pays portant le même nom et la République Centre-Africaine.

peo/mem/ro

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