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Lors d’une conférence de presse donnée jeudi dernier, le Procureur Général de la République, Jean Alain Rodriguez, a fait savoir qu’une accusation en forme a été déposée contre les personnes impliquées et que des poursuites seront ouvertes.
Rodriguez a signalé que cette accusation a été présentée à Francisco Ortega, le juge d’Instruction Spécial désigné par la cour Suprême de Justice. ElleconcerneAngelRondon, VictorDiaz, Conrado Enrique Pittaluga, Porfirio Andres Bautista, Tommy Alberto Galan, Juan Roberto Rodriguez et Jesus Antonio Vasquez.
Il a également précisé que les résultats des enquêtes effectuées ne présentent pas de preuves suffisantes pour intenter une action contre Cesar Sanchez, Bernardo Castellanos, Juan Temistocles Montas, Julio Cesar Valentin, Maximo de Oleo, Alfredo Pacheco, Rhadames Segura et Ruddy Gonzalez.
Pour ces derniers, a expliqué le procureur, l’affaire a été classée mais si des faits nouveaux survenaient la procédure normale serait à nouveau appliquée.
Le Ministère Public accuse les personnes mentionnées ci-dessus de subornation, de prévarication, d’enrichissement illicite, de fausses écritures et de blanchiment d’actifs.
Pendant sa conférence de presse, le Procureur Général a tenu à signaler la qualité du travail mené à bien par l’équipe multidisciplinaire de plus de 50 personnes qui a enquêté sur cette affaire. Parmi eux se trouvaient des employés du Ministère Public spécialisés en matière de corruption, des procureurs généraux de la cour et des juristes expérimentés.
Les procureurs chargés de l’enquête ont pu compter sur un groupe de professionnels dans divers domaines pour les aider à établir une analyse sociale et financière de chacune des personnes – tant physiques que juridiques- concernées par cette affaire, a précisé le Procureur Général.
Et, a-t-il ajouté, « cette accusation marque un point tournant dans la lutte contre la corruption: il y aura un «avant» et un «après» ».
Pour conclure, il a annoncé qu’une audience préliminaire aurait lieu dans les jours qui suivent pour savoir si le juge décide ou non d’ouvrir un procès.
«Les preuves sont là: accablantes et irréfutables», a-t-il tenu à souligner.
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