vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Le fondateur de WikiLeaks réfléchit à comparaitre face à des sénateurs étasuniens

Londres, 11 août (Prensa Latina)L´avocate Jennifer Robinson a confirmé que le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, réfléchit à la possibilité de comparaitre face au comité de renseignement du Sénat étasunien, ce après avoir reçu une sollicitude de la direction de ce dernier.

Par le biais d´un communiqué, Robinson a signalé que son client réfléchit sérieusement à la proposition, mais a précisé que sa sécurité devait avant tout être garantie.

Mercredi, WikiLeaks a publié sur les réseaux sociaux le courrier reçu par Assange de la part de ce comité de renseignement, lequel est daté du 1er de ce mois.

Il lui est demandé dans la missive un entretien dans un lieu et à une date mutuellement acceptés, et ce dans le but d´aborder la prétendue ingérence russe dans les élections étasuniennes de 2016, laquelle a été réfutée en de nombreuses occasions par Moscou.

Assange, âgé de 47 ans, a demandé l´asile dans l´ambassade d´Équateur à Londres il y a de ça six ans, alors que les autorités britanniques étaient prêtes à l´extrader vers la Suède pour une enquête le concernant au sujet de prétendus délits sexuels ; affaire qui a ensuite était classée sans suite.

Il avait alors averti du fait que la Suède pouvait le livrer aux États-Unis, pays dans lequel il pourrait être condamné à la peine capitale pour avoir publié sur WikiLeaks des documents secrets au sujet des atrocités commises par l´armée nord-américaine en Irak et en Afghanistan.

Lors d´un récent déplacement officiel en Europe, l´actuel président équatorien, Lenin Moreno, a admis avoir maintenu des conversations avec les autorités du Royaume-Uni au sujet du futur du militant, puis a exprimé le fait qu´Assange « devra quitter l´ambassade à un moment donné ».

« Il n´est pas dans la norme internationale, ni dans nos souhaits, ni dans ceux d´Assange, de rester réfugié toute la vie », a estimé Moreno.

Lors des derniers mois, le gouvernement équatorien a ordonné de retirer la sécurité supplémentaire de sa représentation diplomatique dans cette capitale, puis a coupé les communications d´Assange après avoir considéré que ses opinions sur des thèmes internationaux, comme le cas de la Catalogne, portaient atteinte à sa politique extérieure.

peo/mv/gas

EN CONTINU
notes connexes