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La Colombie annonce qu’elle quittera officiellement l’UNASUR dans six mois

Bogotà, 1er septembre (Prensa Latina) La Colombie a annoncé son retrait officiel de l’Union des Nations Sud-Américaines (Unasur), mais ce retrait ne deviendra effectif que dans les prochains six mois, on-t-on appris par la presse et les médias locaux.

Le journal « El Comercio » a rapporté mardi dernier les propos du président colombien, Iván Duque, confirmant la décision du Gouvernement colombien de ne plus  adhérer à l’Unasur, décision qui va à l’encontre d’une intégration régionale.

L’Unasur a été créée le 23 mai 2008 pour former un espace de concertation afin de permettre l’élaboration d’une identité et d’une citoyenneté  sud-américaine, et aussi de donner plus de poids à l’Amérique du Sud dans les négociations internationales.

Douze pays de la région en font partie, regroupant 400 millions d’habitants, c’est -à-dire 68 pour cent de la population de l’Amérique Latine.

À l’heure actuelle, la Bolivie assure la présidence de l’organisation et elle doit faire face à des problèmes hérités de l’administration antérieure, quand l’Argentine assurait cette présidence, le plus important étant l’absence de secrétaire général, un poste resté vacant depuis plus d’un an en raison du manque de consensus entre les pays membres de l’Unasur.

Trois jours après que La Paz ait pris la présidence pour une période d’une année (jusqu’en avril 2019), six pays ont suspendu leur participation aux travaux de l’organisation: l’Argentine, le Brésil, le Chili,  la Colombie, le Paraguay et le Pérou.

Les six autres états adhérents de l’Unasur sont: la Bolivie, l’Équateur, la Guyane, le Surinam, l’Uruguay et le Venezuela.

Le président bolivien, Evo Morales, a lancé un « appel à ses collègues présidents, à tous les collaborateurs de l’Unasur, aux équipes qui y travaillent et à tous les frères et sœurs des pays concernés pour réfléchir aux conséquences qu’un affaiblissement de l’organisation pourrait avoir sur les générations à venir ».

Morales a exhorté tous les pays à poursuivre le débat malgré leurs  différends idéologiques. Il insiste sur le fait que  » ce qui doit venir en premier est l’intégration de l’Amérique Latine, la libération et l’avenir des générations futures, car nous sommes convaincus que le capitalisme est le pire ennemi de la vie et donc, de l’humanité ».

Selon lui,  » la meilleure contribution que les présidents actuels puissent apporter à leurs pays respectifs est l’instauration d’une politique sociale commune qui respecte non seulement les droits de l’Homme et des collectivités, mais qui permettent de progresser dans la construction d’une citoyenneté sud-américaine et universelle.

peo/oda/rap

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