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Le blocus des États-Unis traque Cuba à travers toute la planète

Nations Unies, 1er octobre (Prensa Latina) L’embargo des États-Unis traque Cuba dans tous les recoins du monde, a déclaré la mission de l’île auprès de l’ONU dans un communiqué de presse où elle expose les nombreux obstacles financiers imposés à Cuba.

Par exemple, le 12 février 2018, on a appris le refus de cinq banques indiennes d’effectuer un transfert de fonds procédant du bureau de l’ONU pour le Développement (PNUD) de Cuba, dirigé par Ankur Scientific Technologies LTD, car elles s’exposaient a des sanctions prévues par les règlements relatifs au blocus états-unien.

Ce même mois, la succursale en Malaisie de la compagnie nord-américaine ADT a reçu des instructions de sa maison-mère exigeant que ladite succursale n’assure plus  la sécurité de l’ambassade cubaine en raison des sanctions encourues de la part de Washington, explique la demande.

En juin 2017, l’Office de Contrôle des Fonds Étrangers (OFAC) a imposé une amende de 87 mille 255 dollars  à American Honda Finance parce que l’une de ses succursales de location avait approuvé et financé la location de voitures par l’un de ses concessionnaires à l’ambassade de Cuba.

De même, signale ce communiqué, l’OFAC  a interdit en septembre 2017 une donation  de médicaments de l’ONG « Caritas à Cuba », en raison du fait que le navire transportant la cargaison appartenait à la compagnie états-unienne Norwegia Cruise Line Holding LTD.

Plus tard, en novembre, l’OFAC a infligé une amende de 291 mille 825 dollars à BBC Corporate S.A, subsidiaire belge de la compagnie états-uniennes Alpha Card Group,  parce que, de 2009 à 2014, elle avait vendu des cartes de crédit qui avaient été utilisées pour faire des achats à Cuba.

Le 27 décembre 2017, la Banque Interaméricaine pour le Développement a bloqué les fonds destinés à un projet académique passé entre Cuba et l’École Supérieure Polytechnique de Chimborazo, en Équateur, également en raison du règlement concernant l’embargo américain.

À ce jour, ce véritable siège de l’île constitue le système de sanctions unilatérales le plus injuste, sévère et prolongé jamais appliqué contre un autre pays, quel qu’il soit, puisqu’il fut institué le 3 février 1962, par John Fitzgerald Kennedy, 35ème président des États-Unis.

Les effets négatifs causés par l’application de plus en plus stricte de l’embargo sur tous les secteurs – d’État ou non – sont passés à la vitesse supérieure à la suite de la détérioration des relations bilatérales imposée par Donald Trump, comme il l’avait déjà annoncé dans son mémorandum du 16 juin 2016.

Toutes ces  circonstances  ont conduit au retour d’une rhétorique agressive, menaçante et irrespectueuse envers Cuba, le tout doublée d’un conditionnement tout azimuts à tous les niveaux du gouvernement, comme le souligne la mission de Cuba auprès de l’ONU dans son communiqué de presse.

En novembre 2107, les Départements nord-américains du Commerce, du Trésor et des Affaires Étrangères ont émis de nouvelles règles et dispositions afin de renforcer l’application extraterritoriale du blocus, permettant  ainsi d’intensifier et de mieux  repérer, à l’échelle globale, les transactions financières et les opérations banquières et de crédit avec Cuba.

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