Bogotá,
Selon l´étude de cette association, de près de 600 cas d´homicides contre des défenseurs des droits de l´homme lors de cette période, seulement 49 d´entre eux ont reçu une sentence.
Somos Defensores ajoute que depuis début 2018, 77 leaders sociaux ont été assassinés, ce qui représente une augmentation de 34 pour cent par rapport à 2017. Puis elle précise que la plus importante criminalité de type sociale a lieu dans les départements du Cauca, d´Antioquia et du Norte de Santander.
Le rapport détaille que lors des six premiers mois de l´année en cours, 19 des personnes assassinées étaient des leaders communaux, 16 des leaders paysans, 15 des dirigeants communaux et 12 des représentants des peuples indigènes.
L´organisation a ensuite souligné que les cas de menaces, de détentions arbitraires, de vols d´informations et d´autres types d´agressions en Colombie sont également en nette augmentation.
Lundi dernier, lors d´une visite en France, le président du pays, Ivan Duque, a assuré que les assassinats de leaders sociaux ne resteront pas impunis, avant d´ajouter que son gouvernement travaille pour mettre fin à une situation qu´il a qualifiée de « tragique et douloureuse pour tous ».
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