Managua, 28 novembre (Prensa Latina) Le Nicaragua a hier fermement rejeté une déclaration et une résolution émises par ordre exécutif des États-Unis contre la vice-présidente de la nation centre-américaine, Rosario Murillo, et le conseiller présidentiel Nestor Moncada.
« Nous rejetons catégoriquement la continuité historique de l´ingérence et de la politique interventionniste de la puissance impériale nord-américaine à l´encontre du Nicaragua », a exprimé dans un communiqué le gouvernement de réconciliation et d´unité nationale.
Managua signale dans le texte qu´au nom de l´héritage patriotique, du patrimoine héroïque et des luttes nationalistes, les nicaraguayens réclament avec dignité et fierté le droit inaliénable à la souveraineté et à l´indépendance.
Il considère également comme irrégulières, irrespectueuses, fausses et illégitimes toutes les accusations qui confirment les perspectives et pratiques impérialistes des États-Unis, ainsi que la condition servile et abjecte des « vendeurs de patrie créoles ».
Par le nom de Blocage de la propriété de certaines personnes qui contribuent à la situation au Nicaragua, l´Office étasunienne de Contrôle des Actifs Étrangers (OFAC) a établi des sanctions à partir d´un nouvel ordre exécutif émis par le président nord-américain, Donald Trump.
Le Département du Trésor nord-américain a indiqué que cela implique que toute propriété de personnes désignées par l´OFAC, à l´intérieur, ou en transit, de la juridiction des États-Unis, ou encore sous la possession ou le contrôle d´un étasunien, doit être signalée et bloquée.
Washington a justifié ces mesures par l´argument de supposées violations des droits de l´Homme et d´un prétendu démantèlement d´institutions démocratiques.
Cependant, le gouvernement des États-Unis est ici accusé d´avoir incité et financé une tentative de coup d´État, par des méthodes reproduisant la stratégie appliquée contre la révolution bolivarienne du Venezuela.
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