Nations Unies, 12 février (Prensa latina) Le chancelier vénézuélien, Jorge Arreaza, a assuré que son pays parie sur le renforcement de la coopération avec l´ONU, et qu´il s´agissait du thème central discuté avec le secrétaire général de l´organisme multilatéral, Antonio Guterres.
À la suite d´une rencontre ce lundi avec le plus haut représentant des Nations Unies, le ministre des Relations Extérieures a souligné la nécessité pour le multilatéralisme de surpasser tout impact d´actions unilatérales.
« Le Gouvernement de Caracas souhaite approfondir la coopération des diverses agences du système des Nations Unies au Venezuela, particulièrement en ces moments où l´économie a été fortement perturbée par des facteurs externes », a-t-il signalé.
« Nous souhaitons coopérer plus intensivement et recevoir dans le même temps la coopération de l´ONU, ainsi qu´investir dans des projets dessinés par l´organisme multilatéral pour couvrir les besoins de la population vénézuélienne dans des domaines comme la santé et l´alimentation », a-t-il souligné.
Il a également ajouté que le secrétaire général s´est montré très ouvert et disposé à soutenir ces initiatives.
« Nous lui avons également offert des informations de première main au sujet de la réalité politique vénézuélienne et il est heureux de savoir que la nation est en paix », a-t-il signalé.
Suite à une question de la presse, le chancelier a dit qu´ils n´ont pas discuté des actions des États-Unis et de leur propagande, car « nous parlons de choses sérieuses ».
« Nous avons confiance dans le multilatéralisme et le système de l´ONU pour faire de telle manière que des choses positives se produisent au Venezuela », a souligné Arreaza.
Il s´agit là de la seconde réunion depuis le début de l´année entre le chancelier vénézuélien et le secrétaire général de l´ONU, lequel plaide pour un dialogue inclusif dans la nation sud-américaine pour résoudre les différents.
Fin janvier, le représentant permanant du Venezuela à l´ONU, Samuel Moncada, a dénoncé les actions qu´encourage le Gouvernement étasunien dans son pays pour contrôler des ressources comme le pétrole.
« Dans les rues du Venezuela il n´y a pas d´émeutes, il n´y a pas d´insurrection des forces armées », a décrit l´ambassadeur. « C´est pour cela que Washington veut renverser le peuple par la faim, tente de nous chasser de l´ONU et ainsi mettre une marionnette » en place, a-t-il dénoncé en référence au soutien donné par les États-Unis et leurs alliés à Juan Guaido, titulaire d´un parlement inhabilité qui s´est autoproclamé mandataire en charge du pays.
« Ils prétendent maintenant imposer la livraison d´une « aide alimentaire », qui serait accompagnée par des forces militaires », a prévenu Moncada.
Les Nations Unies ont lancé un appel à ne pas promouvoir de nouvelles tensions et à trouver une solution politique par la voie du dialogue. Tout comme il y a été souligné que l´assistance humanitaire doit être dépolitisée et indépendante d´objectifs militaires ou de tout autre type.
« Actuellement, plusieurs agences de l´ONU travaillent de manière coordonnée au Venezuela pour offrir une assistance dans des domaines comme la santé et l´alimentation », a informé le porte-parole du secrétaire général de l´organisme multilatéral, Stéphane Dujarric.
Depuis la fin de l´année dernière, le Venezuela a signé de nouveaux accords avec des entités de l´organisme mondial, comme l´Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (Acnur), l´Organisation des Nations Unies pour l´Agriculture et l´Alimentation (FAO), le Fond de Population des Nations Unies (FPNU) et l´Unicef.
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