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« Le futur de Cuba nous le décidons sur l´île », affirme le chancelier cubain

La Havane, 20 février (Prensa Latina) Le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a affirmé hier que le futur de l´île ne sera décidé par aucun pouvoir étranger et que son peuple défendra la révolution socialiste construite sous le nez des États-Unis.

« Le futur de Cuba, nous le décidons ici », a-t-il averti lors de déclarations à des journalistes nationaux et étrangers, un jour après que le président des États-Unis, Donald Trump, ait annoncé en Floride la prétendue fin imminente du socialisme dans l´hémisphère.

Avant d´accepter des questions des médias présents au siège du Ministère des Relations Extérieures, Rodriguez a assuré que la plus grande des Antilles est fière de son histoire, avec des succès lors des 60 dernières années comme la déroute en 1959 d´une dictature soutenue par les États-Unis, ou encore le revers de l´invasion mercenaire promue depuis Washington en 1961.

Il a également rappelé que l´île avait montré sa fermeté lors de la crise d´Octobre, en 1962, ainsi qu´en réponse au terrorisme d´État duquel elle a été victime durant des décennies, avec un bilan de près de trois mille 500 morts et de plus de deux mille blessés.

« Nous réitérons au président Donald Trump que notre loyauté à Fidel Castro et Raul Castro sera invariable, et que la continuité de la révolution est permanente et irréversible », a-t-il exprimé.

Selon Rodriguez, Cuba maintiendra l´unité de son peuple autour du Parti Communiste et en donnera le 24 février prochain une nouvelle démonstration par le soutien à la nouvelle Constitution de la République, lors du référendum auquel sont convoqués plus de huit millions de personnes.

« Ce jour-là, nous donnerons également une réponse au président Trump », a-t-il signalé dans un contexte marqué par l´escalade de la rhétorique anti-cubaine de l´actuelle administration de la Maison Blanche.

Pendant la conférence de presse, le diplomate a confirmé dénoncer les préparatifs des États-Unis pour une intervention militaire contre le Venezuela, utilisant comme fer de lance une crise humanitaire alléguée, et ensuite la prétendue nécessité d´y envoyer une « aide » pour y palier.

Selon Rodriguez, les pressions en cours de la part de Washington sur la communauté internationale rappellent un mode d´emploi déjà employé dans d´autres parties du monde, et aux conséquences sévères.

Il a pour cette raison appelé la communauté internationale à agir, malgré les différences politiques, en défense de la paix et ainsi éviter, par un effort collectif, une intervention militaire contre le Venezuela.

peo/wmr

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