La Paz, 22 février (Prensa latina) Le président de la Bolivie, Evo Morales, a défendu les bénéfices de la Loi du Système Unique de Santé (SUS), lors de la promulgation de cette dernière mercredi.
« Cette loi ne vient pas de l´impérialisme, elle vient du peuple bolivien, c´est pour cela qu´elle est historique et inédite. Les bénéfices n´arriveront pas immédiatement, cela nous prendra du temps, mais nous nous délivrons des modèles néolibéraux, où la santé est un business et la vie une marchandise », a-t-il exprimé.
Morales a rappelé qu´en 180 ans, les gouvernements précédents avaient laissé 2 870 établissements de santé, et qu´en seulement 13 ans de gestion ses gouvernements en avaient terminé 1 061.
« Le coût de la santé par habitant était de 52 dollars en 2005; nous avons clôturé 2018 avec un chiffre de 284, et ce sans compter les nouveaux investissements, car nous dépasserons les 300 l´année prochaine », a-t-il indiqué.
À ce sujet, il a expliqué que les 200 millions de dollars avec lesquels débute la mise en place du SUS proviennent du trésor général, et non d´un prêt.
Il a en ce sens ajouté que l´investissement dans des hôpitaux atteint actuellement un milliard 934 millions de dollars, pour la construction d´unités de second, troisième et quatrième niveaux.
« On n´avait jamais autant investi, et nous projetons des bourses pour que les médecins boliviens obtiennent leur spécialité. Nous voulons des médecins engagés pour la vie, et qui n´abandonnent pas le peuple qui a besoin d´eux. C´est pour cela qu´ils ont étudié », a-t-il commenté.
Le chef d´État a rappelé que lorsque son gouvernement avait débuté l´application d´autres lois dont l´impact social était important, il y avait également eu des réticences, mais que la logique s´était finalement imposée ».
« Lors d´initiatives semblables dans l´éducation par exemple, nous avons également reçu des rejets, mais maintenant les résultats sont totalement différents. Nos centres éducatifs sont de meilleurs qualité que les privés, et nos enseignants gagnent également plus », a-t-il affirmé.
Il a en ce sens manifesté que le peuple va défendre sa couverture de santé universelle et gratuite, qui a été pensée pour les personnes les plus abandonnées et oubliées, tout comme pour les futures générations.
« Il s´agit de pas importants pour le bien de l´être humain. Le temps nous donnera la raison; avec patience, mais également avec force, je demande que nous y participions tous », a-t-il conclu.
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