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Le comité destiné à faciliter le dialogue inter-haïtien est installé malgré les critiques

Port au Prince, 26 février (Prensa Latina) Le président d´Haïti, Jovenel Moise, a installé hier le comité facilitateur du dialogue inter-haïtien, malgré les fortes critiques nées de la création de cette structure dans divers secteurs du pays.

« Le dialogue inter-haïtien est la condition requise du moment », a exprimé le chef de l´État lors d´une cérémonie au Palais National, en précisant être prêt à discuter de tout.

« Nous sauverons Haïti lorsque nous aurons un dialogue sans forces, sincère, auquel tous participent et qui mette l´intérêt collectif au premier plan », a estimé le mandataire.

Moise a souligné le fait que la structure est vitale pour la stabilisation du pays, et a sollicité la collaboration du premier ministre, Jean Henry Céant, des pouvoirs judiciaires et législatifs, ainsi que de la clase politique et de la communauté internationale pour que soit possible ce dialogue national.

Kettly Julien, membre du comité et responsable de l´Institut Mobile d´Éducation Démocratique, a pour sa part invité tous les secteurs de la vie nationale à utiliser ces conversations pour résoudre la crise à la quelle fait face le pays.

La création de cette structure a provoqué une polémique, et certaines personnes critiques signalent qu´elle est semblable à d´autres plate-formes créées par le gouvernement, et dont les résultats ne sont pas visibles.

Le président de la Chambre Basse, Gary Bodeau, a également suggéré au chef de l´État de reporter la formation du dit comité pour le rendre plus équilibré et capable de générer un entendement patriotique autour de la question du drame haïtien.

Quelques heures avant la cérémonie de présentation, deux des personnes nommées par décret présidentiel le 21 février ont abandonné le comité, en refusant de former une nouvelle administration, comme le suggère le communiqué transmis vendredi dernier par la présidence.

Malgré les critiques, le comité a été formé et instauré; il cherche, entre autres choses, à établir un cadre méthodologique pour faciliter les discutions, à recommander et mettre en œuvre des mesures et des stratégies qui encouragent les conditions nécessaires aux conversations.

Ses membres devront se réunir avec les acteurs de la société, y compris la diaspora, et élaborer un document dans un délai inférieur à trois mois.

peo/agp/ane

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