Pékin, 6 février (Prensa latina) Les avocats de Meng Wanzhou, directrice financière de l´entreprise de technologie chinoise Huawei, ont présenté une demande à l´encontre du gouvernement fédéral et d´autres entités du Canada pour enfreindre ses droits lors de son arrestation, sa fouille ou encore son interrogatoire.
La télévision locale CCTV a informé que les avocats Howard Mickelson et Allan Doolittle ont expliqué qu´elle a souffert de maltraitances en public par abus de pouvoir, d´emprisonnement arbitraire et de sérieuses violations de ses garanties constitutionnelles lors de sa détention le 1er décembre dernier à l´aéroport de Vancouver.
Le recours est dirigé contre l´Exécutif national, mais également à l´encontre de la police et de l´agence migratoire du Canada.
Meng a été arrêtée à la demande des États-Unis, qui l´accusent de supposées escroqueries à des institutions financières pour avoir violé les sanctions imposées contre l´Iran.
Elle se trouve actuellement en liberté conditionnelle, sous surveillance 24 heures sur 24, et comparaitra aujourd´hui devant un tribunal de Vancouver qui fixera la date d´audience lors de laquelle sera décidée son extradition vers le pays voisin.
Depuis le début de l´affaire, la Chine a fermement rejeté tout le processus et a dénoncé son fond politique, puisqu´elle est prétendument intégrée à la campagne destinée à freiner Huawei, alors que cette entreprise est au devant de la scène en ce qui concerne des systèmes révolutionnaires comme le réseau 5G.
Samedi dernier, ce pays a réitéré l´exigence à Ottawa de libérer la dirigeante chinoise et de lui permettre de revenir à Pékin « saine et sauve ».
« Il s´agit d´une affaire politique sérieuse. La Chine exhorte une fois de plus la partie étasunienne à retirer immédiatement son ordre d´arrêt et la sollicitude d´extradition à l´encontre de Meng Wanzhou, et demande à la partie canadienne de la libérer immédiatement », a affirmé la chancellerie asiatique.
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