La Havane, 15 mars (Prensa Latina) Le chancelier cubain, Bruno Rodriguez, a réitéré que le gouvernement des États-Unis cherche des prétextes pour accroitre la confrontation et renforcer l´embargo économique, commercial et financier imposé à l´île depuis près de six décennies.
« Celui qui affirme qu´il y a eu des actes délibérés contre ses diplomates à Cuba ment. Il n´existe pas la moindre évidence ou explication scientifique. Les États-Unis manipulent ce sujet à des fins politiques. Ils cherchent des prétextes pour accroitre la confrontation et renforcer l´embargo », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
La veille, le Gouvernement de Cuba a assuré qu´aucune évidence d´attaques acoustiques, ni d´une autre nature, à l´encontre de diplomates étasuniens n´avait été trouvée.
« Aucun auteur possible, ni aucune personne ayant les motivations, l´intention ou les moyens d´exécuter ce type d´action n´ont été identifiés », a assuré le lieutenant-colonel Roberto Hernandez en conférence de presse au Ministère des Relations Extérieures.
Le directeur général pour les États-Unis de la chancellerie cubaine, Carlos Fernandez de Cossio, a pour sa part réitéré que l´île garantit la sécurité de toutes les personnes, y compris les membres du corps diplomatique accrédité sur place.
Fernandez de Cossio a signalé que Cuba n´a pas mis en doute l´existence de personnel malade. « Ce qui est certain, à partir des enquêtes réalisées et de l´évidence existante, c´est que rien n´indique que la maladie dont peut souffrir ce personnel, ou les symptômes rapportés, n´ont de liens avec leur séjour sur l´île », a-t-il commenté.
Dans le même temps, Mitchell Valdes, directeur du Centre de Neurosciences de Cuba, a résumé le travail réalisé par le comité d´experts cubains et de l´Académie de Sciences de l´île concernant les prétendus incidents de santé rapportés par des diplomates des États-Unis.
Washington insiste pour utiliser le terme d´ « attaques » au sujet des supposés problèmes de santé soufferts par certains de ses diplomates ; posture que La Havane considère comme un intérêt de l´actuelle administration de la Maison Blanche pour revenir sur les avancées concernant le rapprochement bilatéral obtenues durant la gestion de Barack Obama.
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