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La justice vénézuélienne accuse l’assistant de Guaidó d’avoir été lié à des actes de violence

Caracas, 22 mars (Prensa Latina) La justice vénézuélienne donnera suite aujourd’hui au procès légal pour violation de l’ordre constitutionnel et incitation au terrorisme et à la violence intenté contre Roberto Marrero Rojas, membre du parti Voluntad Popular (Volonté Populaire) et proche du député d’opposition Juan Guaidó.

D’après un communiqué publié par le Ministère Public (MP), Marrero a été arrêté jeudi en application d’un ordre du Premier Tribunal Spécial de Première Instance agissant en Fonction de Contrôle avec la Juridiction Nationale.

L’enquête sur Marrero Rojas porte sur ses liens présumés avec des délits impliquant la violation de l’ordre constitutionnel, l’incitation au terrorisme et à la violence, y compris la tentative d’assassinat contre la personne du président de la République, Nicolás Maduro, indique le communiqué.

Le ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix de la Nation, Néstor Reverol, a confirmé que Marrero faisait partie d’une cellule terroriste qui préparait des attaques ciblées.

« Ce groupe avait l’intention de porter atteinte à la vie de dirigeants politiques, de militaires, de magistrats du Tribunal Supérieur de Justice et d’effectuer des actes de sabotage contre les services publics afin d’engendrer le chaos dans la société »,  a déclaré le représentant du Ministère Public au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi.

Selon le communiqué, Roberto Marrero Rojas a été appréhendé en présence de représentants du Ministère Public et d’autres témoins. Lors de son arrestation et de la perquisition de son domicile, des armes de guerre et une importante somme d´argent en devises étrangères ont été saisies.

« Le citoyen en question sera présenté au tribunal dans les délais prévus par la législation du Venezuela. Il sera alors procédé à la mise en accusation requise pour  les faits considérés », précise le document.

Guaidó, quant à lui, a affirmé sur les réseaux sociaux que l’arrestation avait été effectuée de manière illégale, bien que les autorités du pays assurent que tous les droits constitutionnels de la personne incriminée et la procédure prescrite par le droit international  ont été respectés.

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