La Havane, 16 mai (Prensa Latina) Le vice-chancelier cubain Rogelio Sierra a qualifié de ridicule l´acte monté mardi dernier par l´Organisation des États Américains (OEA) et son secrétaire général, Luis Almargo, destiné à dénigrer la collaboration médicale apporté par Cuba à d´autres pays.
Sur son compte Twitter, Sierra a rejeté les accusations tenues par le secrétaire général de l´OEA lors d´une conférence de presse quant à une prétendue « répression » dans la nation caribéenne que le gouvernement de La Havane « exporte » vers d´autres pays, toujours selon Almargo, par le biais de son personnel médical qui « vit dans des conditions d´esclavage et viole les droits de l´Homme ».
Selon le vice-ministre cubain des Relations Extérieures, l´OEA et Almargo ont prétendu par cette nouvelle action calomnier l´île et dénigrer le mérite de sa coopération solidaire, puis il a exigé que cessent les mensonges concernant Cuba.
Le diplomate a également considéré que l´on ne pouvait pas évaluer, chiffrer ou estimé la contribution des professionnels cubains à l´humanité, affirmant que la plus haute récompense qu´ils reçoivent est l´amour des peuples bénéficiant de leur présence.
Pour de nombreux analystes, cette nouvelle action à l´encontre de la plus grande île des Antilles fait partie du plan et du scénario dictés par les États-Unis, et suivis à la lettre par l´OEA et son secrétaire général, dont le but est de justifier la politique agressive de Washington contre Cuba et les gouvernements progressistes d´Amérique Latine.
L´île caribéenne maintient des missions liées au secteur de la santé dans 89 pays, exprimant ainsi sa vocation humaniste et son esprit solidaire.
Leur présence à permis d´améliorer significativement les indices de santé non seulement au Venezuela, mais également dans de nombreux pays latino-américains et africains, tout comme dans des cas de désastres ou de graves épidémies.
Les professionnels cubains ont eu un rôle central et prépondérant dans la lutte contre l´Ébola, ou encore au sein du programme Mas Medicos (plus de médecins) au Brésil; pays duquel ils ont récemment dû se retirer suite aux menaces et remises en question injurieuses du nouveau président du géant sud-américain, Jair Bolsonaro.
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