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Colombie: Face au maintien de Jesús Santrich en prison, ses avocats demandent l’application de l’habeas corpus

Bogotá, 16 mai (Prensa Latina) Face au nouveau délai pour la remise en liberté de Jesús Santrich, ses avocats ont aujourd’hui déposé une demande  d’Habeas Corpus pour leur client.

Selon la défense de Seuxis Pausivas Hernández Solarte (plus connu comme Jesús Santrich, son nom de guerre lorsqu’il était à la tête de l´ancienne guérilla des FARC-EP), le directeur de la prison de La Picota, à Bogota, retarde la libération de l’ancien commandant guérillero malgré l’ordre de remise en liberté délivré par la Justice Spéciale pour la Paix (JEP), il y a plus de 36 heures déjà.

Gustavo Gallardo et Eduardo Matías, les avocats de l’ancien négociateur de l’Accord de Paix, ont déclaré à la presse que le directeur du centre pénitentiaire était lui-même sorti de l’établissement pour présenter une série d’excuses dilatoires lui permettant de garder Jesús Santrich à l’intérieur de la prison.

Depuis l’extérieur de La Picota, qui se trouve à l’Est de Bogotá, Benedicto González, membre du Congrès et représentant du parti Force Alternative Révolutionnaire Commune (FARC) – le parti formé par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie après leur autodissolution, les deux entités ayant le même acronyme-, a déclaré que les négligences des autorités sont clairement destinées à repousser l’application de l’ordre de mise en liberté émis par la JEP.

Depuis hier matin, des militants du parti de la FARC et des membres du comité de Solidarité avec Santrich attendent à l’extérieur de la prison l’apparition de l’ancien leader des FARC-EP pour qui la JEP a issu un ordre de remise en liberté et une garantie de non -extradition en raison du manque de preuves incriminantes.

Oscar Pedromo, membre du collectif Santrich Libre, a insisté sur le fait que les documents requis pour la libération avaient été dûment établis mais que les autorités pénitentiaires sont allées jusqu’à refuser l’entrée de la prison aux avocats de Santrich.

« L’ordre de mise en liberté est arrivé, tout est prêt. Il ne manque  que la signature du directeur de La Picota », a-t-il expliqué.

Après avoir pris connaissance du jugement de la JEP, l’ancien commandant des guérilleros des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie a tenu à déclarer que , depuis le 18 avril 2018, il était victime d’une opération montée par le Procureur local et par la DEA (Drug Enforcement Administration, agence anti-drogue étasunienne) dont le but était de discréditer le processus de paix.

Peo/oda/tpa/cvl

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