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Le chancelier cubain rejette les nouvelles restrictions de voyages des États-Unis

La Havane, 5 juin (Prensa Latina) Le chancelier cubain, Bruno Rodriguez, a rejeté hier l´annonce du gouvernement des États-Unis de restreindre les voyages culturels et éducatifs vers l´île caribéenne, ainsi que les visites en embarcations privées ou d´autres types.

« Ces sanctions renforcent  l´embargo économique, financier et commercial imposé par les États-Unis sur Cuba », a souligné Rodriguez sur son compte Twitter.

Le ministre des Relations Extérieures a ajouté que Washington prétend asphyxier l´économie et nuire au niveau de vie des cubains « pour nous arracher des concessions politiques ».

« Ils échoueront une fois de plus », a souligné le titulaire cubain.

Ce mardi, le Département du Trésor nord-américain a communiqué qu´il ne permettra plus les voyages de contact culturels et éducatifs avec le peuple cubain, connus sous le nom de « people to people ».

Une exemption a été établie dans ce nouvel ordre, laquelle établit que certaines visites éducatives de groupes, préalablement autorisées, pourront se réaliser si la personne ou l´entité ont complété au minimum une des transactions liées au voyage (comme l´achat de billets d´avion ou de réserves d´hébergement) avant le 5 juin.

Selon le communiqué, l´administration du président Donald Trump interdira de voyager à Cuba les avions privés ou d´entreprises, les bateaux de croisière, les voiliers, les embarcations de pêche et autres similaires.

Toujours selon ce document, les uniques avions civiles qui continuent d´être autorisés à se rendre vers la nation antillaise sont les commerciaux qui opèrent sous les Certificats d´Opérateur de Transport Aérien, ou autres caractéristiques particulières de l´Administration Fédérale de l´Aviation.

Les nouvelles mesures sont présentées suite aux annonces du conseiller pour la Sécurité Nationale étasunien, John Bolton, lors desquelles il a signalé le 17 avril dernier que de nouvelles restrictions aux voyages non familiers à Cuba seraient appliquées.

Jusqu´à maintenant, les citoyens étasuniens pouvaient voyager à Cuba s´ils entraient dans le cadre des 12 catégories existantes comme les visites gouvernementales, les activités de moyens de communication ou de centres d´investigation, des projets éducatifs, religieux et médicaux, entre autres.

Le secrétaire du Trésor étasunien, Steven Mnuchin, a manifesté que les nouvelles restrictions cherchent à « faire face au rôle déstabilisateur de Cuba en Amérique Latine, particulièrement pour son soutien au président vénézuélien, Nicolas Maduro, et à son homologue nicaraguayen, Daniel Ortega ».

Les États-Unis oublient, et négligent, comme le rappellent les autorités cubaines, que l´unique présence insulaire au Venezuela est celle de milliers de collaborateurs, fondamentalement du secteur de la santé, qui prêtent service dans cette nation sud-américaine.

Mais sont également passés sous silence les désastreux effets des pressions et sanctions étasuniennes sur les populations cubaines et vénézuéliennes.

D´autre part, le Conseil des Affaires États-Unis-Cuba a exprimé hier sa déception face à ces restrictions imposées par Washington et a appelé à respecter la liberté de voyage des citoyens étasuniens.

« Nous lançons un appel à l´administration (de Donald Trump) pour qu´elle permette que les étasuniens puissent exercer leur liberté de voyager, et nous incitons le Congrès à agir de manière à défendre ce droit fondamental », est-il ajouté dans le communiqué de cette entité.

Peo/acl/lbp/oda/mar/cvl

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