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Face à l’agression des États-Unis, la démocratie sauvera Cuba, estime Ana María Marí Machado

Par Nubia Piqueras Grosso.

Panamá, 17 juin ( Prensa Latina) La vice-présidente du Parlement cubain, Ana María Marí Machado, a nié que les récentes mesures du gouvernement nord-américain contre l’île pourraient affecter la démocratie « car c’est justement la démocratie qui est notre meilleure défense contre l’attitude hostile actuelle ».

 » Ce qui peut se passer selon eux (les États-Unis) est une chose, mais si nous restons lucides, si nous travaillons, si nous avons confiance, si nous remplissons notre devoir, alors, nous serons tout-à-fait conscients qu’il existe un intérêt supérieur, un intérêt collectif opposé aux sentiments égoïstes et, alors, nous irons de l’avant ».

Puis, a-t-elle souligné, « ce qui nous sauve tous c’est justement la démocratie, c’est de pouvoir dialoguer avec le peuple et de pouvoir lui faire comprendre que l’essence même de notre Révolution c’est la conscience politique et la participation ».

Dans ses déclarations à Prensa Latina au cours de la réunion de l’Assemblée Générale du Parlement Latino-Américain et Caribéen, la député a affirmé que le modèle socialiste et la fidélité à la pensée de Fidel Castro sont les deux points essentiels de la Constitution récemment approuvée par la population cubaine.

« Nous autres, citoyens, devons être pleinement conscients de ce qui nous a amené jusqu’ici, de ce qui continuera à nous donner les moyens de vaincre et de parvenir à nos objectifs, malgré tous les obstacles semés sur notre chemin par l’impérialisme et c’est, justement, ce que chacun de nous peut apporter individuellement pour continuer à progresser », a-t-elle précisé.

« Notre unité et ce que chaque citoyen peut faire, personnellement, autour de lui », reconnaît-elle, « jouent un rôle capital dans le progrès et le développement de notre nation ».

« Le plus important, c’est la somme de toutes ces petites choses qui, ensemble, construisent une œuvre collective », reconnaît-elle. « L’être social a un rôle essentiel à jouer à la fois dans la construction individuelle de chacun et dans la construction de la collectivité dans laquelle il vit; chacun doit travailler individuellement pour le bien commun, raison pour laquelle nous ne devons pas perdre de vue notre histoire si riche en événements et que nous continuons à construire jour après jour », a-t-elle expliqué.

Ana María Marí Machado estime que le moment le plus important dans ce processus de construction d’une œuvre commune est l’effort individuel et collectif pour appliquer et réaliser le texte constitutionnel que le peuple a approuvé par référendum, car ce dernier indique les objectifs que la nation s’est fixée à long terme.

« Tout est dans ce texte; il nous indique tout ce que nous devons faire dans le domaine politique, social, culturel et même comment relever les défis que nous imposent le domaine de la communication et de l’informatisation », a-t-elle insisté.

« En ce moment même, le Parlement  travaille à l’élaboration de plus de 50 lois et d’autres règlements de manière à pouvoir appliquer les indications recueillies dans la nouvelle Constitution ».

« Toutes ces nouvelles lois, comme par exemple le Code de la Famille, seront ratifiées, comme le stipule la Constitution, au cours des sessions parlementaires du mois de décembre prochain », a-t-elle conclu.

La veille, Marí Machado avait eu une réunion de courtoisie avec Alejandro Ferrer, le futur ministre des Affaires Étrangères désigné par le président élu du Panama, Laurent Cortizo, qui deviendra président effectif du Panama le 1er juillet prochain.

Peo/acl/npg

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