Londres, 20 juin (Prensa Latina) Le quotidien britannique The Guardian a cette semaine publié les citriques d´une spécialiste de la santé concernant la totale omission de l´aide apportée par Cuba aux enfants victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl dans la série de télévision homonyme.
« Des millions de personnes ont vu la série (…), mais il n´y est nullement mentionnée une partie importante de l´histoire, et c´est qu´à la suite de la catastrophe de 1986 la petite île de Cuba s´est manifestée et a accueilli entre 1989 et 2011 plus de 20 mille enfants touchés par le cancer en raison de l´incident nucléaire», a rappelé la docteur Doreen Weppler-Grogan dans un courrier envoyé au journal.
Dans sa missive, la londonienne souligne le caractère gratuit du traitement médical, de l´éducation, des habits, du logement et du reste des services offerts par l´île caribéenne.
« Aucun autre pays au monde n´a mis en place un tel programme massif », ajoute-t-elle après avoir signalé qu´en plus des facilités offertes à Cuba, des médecins du pays antillais se sont rendus en Ukraine et que le programme de coopération a continué y compris depuis le changement de gouvernement dans cette ancienne république soviétique.
La spécialiste signale également la récente décision de La Havane de reprendre l´assistance médicale pour les descendants des victimes du désastre, et ce malgré le grave impact sur l´économie cubaine de la recrudescence de l´embargo économique, commercial et financier des États-Unis. Des enfants et petits-enfants de victimes seront effectivement accueillis cette année à Cuba pour y être soigné.
« Cela ne sont pas des raisons suffisantes pour que cette aide soit au moins mentionnée ? », demande Weppler-Grogan.
La série produite par la chaîne étasunienne HBO et la britannique Sky a également été critiquée en Russie pour ses inexactitudes et tergiversations à l´heure de narrer l´accident du 26 avril 1986 dans un réacteur de la centrale nucléaire Vladimir I. Lenin, située dans la localité de Tchernobyl.
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