Managua, 28 juin (Prensa Latina) La condamnation prononcée par la Cour Internationale de Justice (CIJ) contre les États-Unis pour violations du droit international au Nicaragua a aujourd’hui 33 ans, a rappelé hier la vice-présidente du Gouvernement, Rosario Murillo.
Il y a 33 ans, David a battu Goliath. Il y a 33 ans, la CIJ à La Haye a condamné les États-Unis pour financement d’activités contraires au droit international au Nicaragua, a déclaré la vice-présidente lors de son allocution traditionnelle de midi devant les médias du Pouvoir Citoyen.
La CIJ a alors déclaré illégale toute activité clandestine parrainée par le Gouvernement des États-Unis pour contribuer au renversement du Gouvernement sandiniste du Nicaragua, a-t-elle rappelé.
Murillo a indiqué qu’à cette date, le 27 juin 1986, déjà 38 mille Nicaraguayens avaient perdu la vie lors d´une guerre impitoyable qui a été condamnée par la plus haute cour de justice du monde.
Le dénommé tribunal de La Haye, en raison de la ville néerlandaise où il a son siège, a estimé à 17 milliards de dollars ce que le Gouvernement nord-américain avait et doit payer au Nicaragua, a-t-elle souligné.
Elle a déclaré qu’il s’agissait d’abord d’une condamnation morale, mais que l’administration étasunienne devait également verser cette indemnisation au Nicaragua, comme l’a rappelé à plusieurs reprises le président Daniel Ortega.
Rosario Murillo a qualifié cet acte juridique de ‘grande victoire de notre petit pays face à la puissance nord-américaine pour ses activités contraires au droit international’.
En septembre 1991, sous le gouvernement néolibéral de Violeta Barrios, le Nicaragua a retiré ses réclamations devant la Cour et a ainsi pardonné la dette du Gouvernement étasunien envers ce pays d’Amérique Centrale.
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