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Les États-Unis persistent dans leurs sanctions contre Cuba et le Venezuela

Washington, 3 juillet (Prensa Latina) Le gouvernement étasunien a inscrit aujourd’hui sur sa liste unilatérale d’entités sanctionnées pour des liens avec le Venezuela la société cubaine Cubametales en raison de l’importation continue de pétrole en provenance du pays sud-américain.

Selon le Département nord-américain du Trésor, la plus importante île des Antilles, en échange de ce pétrole, continue d’apporter son soutien, y compris dans les domaines de la Défense, du renseignement et de l’assistance en matière de sécurité, à l’administration du président vénézuélien Nicolas Maduro.

Dans le cadre de son ingérence persistante, Washington promeut différentes actions pour renverser Maduro du pouvoir, et reconnaît officiellement, depuis janvier dernier, Juan Guaidó, membre de l’Assemblée Nationale vénézuélienne, parlement inhabilité depuis 2016, qui s’est proclamé mandataire par intérim du pays sud-américain.

Au cours des derniers mois, la question du soutien de Cuba au Venezuela a été invoquée par l’administration nord-américaine pour justifier de nouvelles mesures contre l’île, qui a réaffirmé que sa solidarité avec le pays sud-américain n’était pas négociable.

« Les sanctions contre Cubametales mettront fin aux tentatives de Maduro d’utiliser le pétrole vénézuélien comme un outil de négociation pour aider ses partisans à acheter la protection de Cuba et d’autres acteurs étrangers malveillants », a exposé le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, dans un sommuniqué.

Par cette mesure, le Bureau de Contrôle des Avoirs Étrangers (OFAC) de ce département interdit à Cubametales de nouer des relations avec des étasuniens et bloque ses actifs potentiels sur le territoire nord-américain.

Dans le même temps, les sanctions imposées le 12 avril dernier à la société PB tankers S.P.A., située en Italie, ont été levées ; elle avait été la cible de sanctions en raison d´opérations dans le secteur pétrolier vénézuélien.

Après avoir été affectée par ces sanctions, cette entité a résilié un contrat avec Cubametales, lequel permettait le transport de pétrole entre le Venezuela et Cuba, a déclaré le Trésor étasunien.

Le même jour, conjointement à PB tankers S.P.A., Jennifer Navigation Limited, Lima Shipping Corporation et Large Range Limited, toutes trois ayant leur siège à Monrovia, au Libéria, ont été sanctionnées.

En outre, l’OFAC a identifié neuf navires, dont certains transportaient du pétrole du Venezuela à Cuba, comme des propriétés bloquées appartenant aux quatre compagnies.

Au-delà du préjudice causé aux entités, les États-Unis ont également imposé des sanctions à des fonctionnaires et anciens fonctionnaires du gouvernement de Maduro, y compris le président lui-même, qui a été élu en mai 2018 avec 68 % des voix.

Le Ministre des Relations Extérieures de Cuba, Bruno Rodriguez, a qualifié, en avril dernier, de piraterie économique les sanctions contre le Venezuela, lesquelles visent également à frapper l’île, victime d’un embargo de près de 60 ans imposé par Washington.

Peo/rgh/dsa/gdc

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