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L’Uruguay se félicite de la condamnation de répresseurs de dictature

Montevideo, 9 juillet (Prensa Latina) Le Gouvernement uruguayen célèbre en cette journée, considérée comme un jour heureux pour la démocratie et la justice, la condamnation à la prison à perpétuité en deuxième instance par un tribunal italien de 13 répresseurs de la dernière dictature de ce pays sud-américain.

Dans un communiqué, il la considère comme le résultat ‘optimal de justice et de reconstruction de la vérité sur la manière dont les forces répressives de la dictature frappaient les forces démocratiques et les dissidents politiques’.

Il la qualifie également de conjugaison de justice et de mémoire collective, et de fruit de l’effort et du travail de la Présidence de la République, en tant que partie civile, en la personne du secrétaire Miguel Angel Toma et de l’avocat représentant du pays, Andrea Speranzoni.

Le jugement d’appel rendu hier pour des crimes contre l’humanité dont ils ont été victimes des cotoyens italiens et uruguayens pendant la dictature civique et militaire, entre 1976 et 1978, inverse totalement le verdict de première instance dans lequel 13 accusés ont été acquittés et un seul condamné.

Cette décision constitue également une réponse de justice pour les familles des victimes ainsi que pour les institutions et la société uruguayenne dans son ensemble dans la mesure où tous les accusés ont été tenus responsables des enlèvements et meurtres dont ils ont été accusés, signale le communiqué gouvernemental.

Parmi les condamnés figure l’ancien chef du S2, service de renseignement du Corps uruguayen de la marine FUSNA, Jorge Tróccoli, qui s’était échappé en 2007 pour éviter le procès en Uruguay, et qui a exercé des fonctions de coordination avec les appareils répressifs argentins en 1978 pour la planification d´homicides.

La déclaration gouvernementale rappelle que dans les années 1970 et 1980, le Plan Condor, une organisation criminelle transnationale composée des sommets du renseignement militaire, a été mis en œuvre.

Il ajoute que ce plan est responsable de la mort de milliers de citoyens, de syndicalistes et de militants de divers partis politiques et d’opposition aux dictatures qui se sont installées, par la violence, dans le Sud de l´Amérique Latine.

peo/mem/hr

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