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Le Venezuela est confronté à une guerre non-conventionnelle, affirme le chancelier vénézuélien

Caracas, 23 juillet (Prensa Latina) Le ministre des Affaires Étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, a insisté dimanche sur le fait que son pays est confronté à une guerre non-conventionnelle déployée par les États-Unis afin de renverser les institutions nationales.

Lors de la réunion des « Pays Amis de la Charte des Nations Unies », qui s’est tenue à Caracas dans le cadre de la rencontre ministérielle du Bureau de Coordination du Mouvement des Pays Non-Alignés, le chef de la diplomatie vénézuélienne est revenu sur les détails des tentatives de coups d’État encouragés par les États-Unis et l’opposition locale.

Arreaza a condamné les tentatives de la droite vénézuélienne pour diaboliser les relations bilatérales entreprises par le Venezuela sous prétexte qu’il existe des cellules terroristes installées sur le territoire bolivarien.

« Il n’y a aucune troupe étrangère à l’intérieur du Venezuela; la guerre n’a jamais été une option pour nous », a insisté le ministre des Affaires Étrangères.

Il a par contre rappelé que le conseiller à la Sécurité Nationale des États-Unis, John Bolton, s’était impliqué de manière très ouverte dans la tentative de coup d’État du 30 avril dernier.

À ce sujet, Arreaza a tenu à répéter que son pays ne cédera jamais à la volonté de domination montrée par Washington et qu’il poursuivra son chemin en dépit de toutes les tentatives d’intervention militaire et du blocus économique imposé par l’administration du président Donald Trump.

Il a affirmé que ce qui doit prévaloir entre les nations, ce n’est pas l’ingérence dans les affaires internes, mais des principes tels que ceux existant entre les pays membres du Mnoal  (Mouvement des Nations Non-Alignées) qui font preuve de neutralité positive les-uns envers les-autres, et offrent ainsi  un moyen de favoriser le dialogue et la compréhension entre les peuples.

Raison pour laquelle, a-t-il continué, l’Exécutif vénézuélien, avec l’aide de la Norvège, a pris le parti de se réunir autour de la table des négociations avec des groupes appartenant à l’opposition politique afin de résoudre les différends et de travailler pour le bien de tous les citoyens.

Au cours de cette rencontre, le ministre a également fait un compte-rendu de la visite de la haute commissaire de l’ONU pour les Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, qui a eu dernièrement l’occasion de rencontrer et de s’entretenir avec des représentants de tous les secteurs du pays et a pu ainsi constater qu’elle était vraiment la réalité vénézuélienne.

Toutefois, a insisté Arreaza, le rapport présenté par cette dernière est un rapport manipulé. Elle n’a ni donné une image équilibrée de toutes ses rencontres, ni fait état des progrès sociaux dus à la Révolution Bolivarienne.

« 85 pour cent des informations présentées dans le rapport de la haute commissaire aux Droits de l’Homme ont été recueillis dans des entretiens réalisés à l’étranger », a dénoncé le ministre.

Durant cette réunion des « Pays Amis de la Charte des Nations Unies », les représentants ont rejeté de manière unanime les mécanismes constamment employés par les États-Unis: l’asphyxie économique et le mépris envers la souveraineté des peuples.

Peo/mem/odf

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