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La Bolivie rejette le rapport des États-Unis sur la lutte contre le trafic de drogues

La Paz, 10 août (Prensa Latina) Le ministre des Affaires Étrangères de la Bolivie, Diego Pary, a rejeté hier un rapport publié par les États-Unis indiquant que ce pays sud-américain ne respecte pas ses obligations en matière de lutte contre le trafic de drogue.

« Les États-Unis qualifient la Bolivie de malveillante. Nous avons la reconnaissance d’organismes internationaux multilatéraux, (…) en revanche, les Etats-Unis n’utilisent que des critères unilatéraux », a déclaré Pary devant la presse.

La Maison Blanche a publié un rapport dans lequel elle identifie la Bolivie parmi les principaux pays de transit des drogues ou des principaux producteurs de stupéfiants.

Le chef de la diplomatie bolivienne a assuré que ce texte ne représentait pas la réalité de ce pays car plusieurs organismes internationaux, tels que l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (Unodc) ou l’Union Européenne (UE)ont reconnu et certifié les progrès réalisés dans la lutte contre ce fléau dans ce pays.

‘Nous attachons de l’importance à la certification de ces organismes multilatéraux parce qu’il s’agit d’une analyse équilibrée et sur une base commune pour tous les pays’, a précisé l’autorité.

À cet égard, il a annoncé qu’il présenterait dans les jours à venir, aux côtés de l’Organisation des Nations Unies, les réussites obtenues dans ce domaine par l’État Plurinational.

Le chef de la section régionale de l’Unodc pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, Antonio Mazzitelli, a souligné en mars dernier l’engagement du Gouvernement bolivien envers cet organisme international et la politique d’éradication du trafic de drogues.

À cette occasion, le Président Evo Morales s’est rendu à Vienne pour exposer devant la Commission des Stupéfiants des Nations Unies les résultats de la politique antidrogue menée par le Gouvernement depuis 2009, avec une réduction réussie des cultures illicites.

De leur côté, les fonctionnaires de l’entité communautaire européenne ont également souligné la consolidation du modèle bolivien de lutte contre le trafic de drogue fondé sur la nationalisation et la régionalisation.

Comme l’a précisé le vice-ministre bolivien de la Défense Sociale et des Substances Contrôlées, Felipe Cáceres, les représentants de l’UE ont souligné l’allocation annuelle d’au moins 50 millions de dollars pour cette lutte, qui, au cours des 10 dernières années, s’élève à 430 millions.

Durant cette période, 116 mille 440 opérations ont été menées à bien, 35 mille 878 usines ont été détruites et 231 tonnes de cocaïne ont été saisies, ce qui a affecté les organisations criminelles par la perte de plus de 176 millions de dollars, a noté le vice-titulaire.

En outre, l’accent a été mis sur le passage d’un modèle répressif à un processus de dialogue et de plein respect des droits de l’Homme qui a permis la mise en œuvre de la substitution des cultures, de la rationalisation concertée et du développement intégral.

peo/jf/rbp

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