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L’entraîneur Pep Guardiola demande une solution politique à la crise catalane

Madrid, 15 octobre (Prensa Latina) L’entraîneur du club anglais Manchester City, Josep Guardiola, a appelé hier à la solidarité internationale pour faire pression sur l’Espagne dans la recherche de solutions politiques et démocratiques au grave conflit territorial en Catalogne.

Guardiola s’est prononcé en ces termes dans un communiqué dans lequel il a évalué les dures peines prononcées ce lundi par la Cour Suprême (TS) contre plusieurs leaders indépendantistes catalans pour leur rôle dans la tentative échouée d’indépendance de cette région espagnole en 2017.

Neuf des 12 dirigeants poursuivis ont été condamnés à des peines allant de neuf à 13 ans de prison pour sédition et détournement de fonds publics; selon le jugement rendu par la plus haute instance judiciaire de ce pays européen.

Oriol Junqueras, ancien vice-président de la Generatitat (gouvernement autonome catalan), a été condamné à 13 ans de prison, la peine la plus sévère contre les promoteurs de la sécession de la riche région du Nord-Est de l´Espagne qui comptent 7,5 millions d’habitants.

Dans le communiqué de presse, diffusé dans une vidéo par divers médias nationaux et internationaux, l’ancien joueur et ancien technicien du Barça a qualifié le verdict du TS de ‘fait inacceptable dans l’Europe du XXIe siècle’.

Il a dénoncé que ‘l’Espagne vit une dérive autoritaire sous laquelle la loi antiterroriste est utilisée pour persécuter des dissidents et même des artistes pour exercer leur liberté d’expression’.

Il a exhorté la communauté internationale à se positionner clairement en faveur d’une solution à ce problème fondée sur le dialogue et le respect, car, selon lui, « il n’y a qu’une seule voie : s’asseoir et parler ».

«Aujourd’hui, une sentence qui constitue un affront direct aux droits de l’Homme, y compris le droit de réunion et de manifestation, le droit à la liberté d’expression et le droit à un procès équitable, a été rendue publique », a considéré le célèbre entraîneur.

Il a rappelé que les dirigeants condamnés représentent les partis politiques majoritaires et les entités de la société civile les plus importantes de Catalogne.

Guardiola a regretté que ni le Gouvernement de Pedro Sánchez ni aucun gouvernement espagnol n’ait eu le courage d’affronter ce conflit par le dialogue et le respect, mais qu’ils aient choisi la répression comme seule réponse.

Cette lutte non violente pour l’indépendance ne s’arrêtera pas tant que la répression n’aura pas pris fin et que le droit à l’autodétermination n’aura pas été respecté comme cela a été fait au Québec ou en Écosse, a-t-il conclu.

Peo/mv/edu

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