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Les répercussions du blocus des États-Unis sur le sport à Cuba

Par Adrián Mengana Martínez

La Havane, 18 octobre (Prensa Latina) Le directeur de l’assurance de l’Institut National des Sports, Manuel Trobajo, a dénoncé hier les dommages causés au mouvement sportif cubain par le blocus économique, commercial et financier du gouvernement des États-Unis.

Lors d’une conférence de presse, Trobajo a réaffirmé que la politique absurde des États-Unis, avec sa persécution constante et ses dérogations multipliées, s’attaque aux ressources financières et humaines destinées à garantir le droit des cubains au sport, la culture physique et les loisirs.

Le dirigeant a précisé que les fournisseurs prennent de moins en moins de risques de commercialisation avec la plus grande des Antilles, par crainte d’éventuelles sanctions, ce qui oblige à importer sur des marchés plus éloignés, principalement en Europe et en Asie.

Les États-Unis sont un grand producteur d’articles pour le sport et leurs composants sont présents dans la plupart des grandes entreprises de ce type, ce qui empêche leur acquisition par Cuba et qu´ils doivent être achetés dans des pays tiers, avec une augmentation de jusqu’à 30 pour cent de ses coûts, a-t-il précisé.

Parmi les sports les plus affectés, il a cité le baseball, l’athlétisme, le softball, le tir à l’arc, la natation, le plongeon, le tennis, la voile, le polo aquatique et le patinage.

Le baseball cubain, harcelé par le vol de talents et l’impossibilité pour ses joueurs d’accéder naturellement et sur un pied d’égalité aux grandes ligues des États-Unis, a dû faire face à des difficultés pour importer du matériel professionnel pour la Série Nationale.

De son côté, le directeur du Laboratoire Antidopage de La Havane, Rodney Montes de Oca, a précisé que les actions hostiles du gouvernement des États-Unis ont empêché l’acquisition des intrants et des réactifs auprès de sociétés nord-américaines, ou de leurs filiales dans des pays tiers, pour réaliser les échantillons du Programme National Antidopage, et d’autres nations collaborant avec Cuba, ce qui a entraîné une hausse des prix de 30 à 40 pour cent.

Le président de la Fédération Cubaine de Volleyball, Ariel Saîz, a rappelé que l’entité ne pouvait pas accéder aux 20 mille dollars correspondant à la cinquième place gagnée par les antillais lors de la Coupe Challenger 2018, au Portugal, en raison du refus des banques étasuniennes de réaliser la transaction.

De même, la sélection masculine n’a pas reçu les 50 mille dollars pour sa seconde place lors des classifications pour la Ligue des Nations 2020, disputées en Slovénie, et ce sans compter les plus de 20 mille dollars des prix gagnés par le volley-ball de plage, les paiements des arbitres internationaux de Cuba et les contributions de la Fédération Internationale de la discipline.

Dans le cas de l’Association cubaine de Football, le chiffre s’élève à 1,4 million de dollars alloués pour les projets de développement par la Confédération du Nord, de l’Amérique Centrale et des Caraïbes du sport le plus universel.

peo/acl/am

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