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Violence et demandes de garanties avant les élections en Colombie

Bogota, 25 octobre (Prensa Latina) Les faits de violence et les demandes de garanties politiques précèdent les élections régionales et locales de dimanche prochain en Colombie. La Mission d’Observation Électorale (MOE) a précisé que 108 candidats avaient été victimes de violences politiques du 27 juillet dernier au 21 octobre.

Cette violence politique se reflète notamment par les menaces, les enlèvements, les attentats et les assassinats (sept candidats ayant été tués jusqu´à ce jour) dont sont victimes les hommes et femmes politiques.

Lors de tout le processus électoral (débuté en octobre 2018), la MOE a suivi en permanence les violences subies par les candidats, les pré-candidats, les hauts fonctionnaires de tous les ordres territoriaux, les dirigeants politiques, les leaders sociaux et les membres des Conseils d’Action Communaux, a souligné un rapport à ce sujet.

Il a également attiré l’attention des autorités et des candidats sur la nécessité de maximiser l’attention et les mesures préventives face au risque de violence au cours de la dernière semaine de la campagne électorale.

L’entité s’est dite préoccupée par l’escalade de la violence qui, depuis la semaine dernière, a affecté d’autres types de leadership tels que les directeurs de campagne et les conseillers, les responsables sociaux et indigènes.

Elle a également souligné l´importance d’accorder la plus grande attention au risque de troubles avant, pendant et après les élections.

Dans son rapport, la MOE a précisé qu’elle avait connaissance de risques de troubles dans différentes régions.

La mission a rappelé qu’en 2015, elle avait enregistré 80 émeutes dans 72 municipalités du pays, deux avant le début du scrutin, 29 le jour  des élections et 49 après la clôture des votes.

Parallèlement, plusieurs partis ont dénoncé les actes de violence commis contre leurs candidats et ont demandé au Gouvernement de leur donner des garanties pour poursuivre la campagne électorale.

Le secrétaire général du Parti Communiste colombien, Jaime Caycedo, a récemment demandé au pouvoir Exécutif une déclaration claire sur les garanties politiques pour les forces de l’opposition qui interviennent dans la campagne électorale.

Le Pôle Démocratique Alternatif a également dénoncé l’augmentation des actes de violence contre ses candidats et a appelé à la solidarité avec la population et à l’accompagnement des organismes internationaux.

De même, des candidats du parti des Forces Alternatives Révolutionnaires du Commun (FARC) ont dénoncé les menaces dont ils ont fait l’objet et l’absence de garanties pour l’exercice politique.

Ce climat d’insécurité prévaut avant les élections qui sont considérées comme importantes pour le processus de mise en œuvre de l’Accord de Paix signé en 2016 entre l’État et l’ex-guérilla des FARC-EP.

Le 27 octobre, les Colombiens éliront 1.101 maires, 32 gouverneurs, 1.101 conseils municipaux, 32 assemblées départementales et 1040 conseils administratifs locaux pour la période 2020-2023.

peo/tgj/mfb

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