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Une équipe de l’ONU enquêtera sur les plaintes de violations des Droits de l´Homme au Chili

Nations Unies, 28 octobre (Prensa Latina) Une équipe du Bureau des Droits de l’Homme des Nations Unies commence aujourd’hui une visite au Chili pour enquêter sur les allégations de 18 morts dans le contexte des manifestations dans ce pays, ainsi que d’autres violations.

Selon la porte-parole du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Ravina Shamdasani, les experts cherchent à élucider ces faits et d’autres plaintes de crimes commis par des tiers.

Nous avons reçu des informations faisant état de violations des normes internationales relatives à l’emploi de la force par les forces de sécurité de l’État, a-t-elle indiqué.

Le bureau suit également de près la crise croissante au Chili, dont les rapports faisant état de violations des droits de l’Homme et d´autres violations lors de la déclaration de l’état d’urgence, a-t-il souligné.

Les circonstances de la mort de 18 Chiliens, dont un enfant de quatre ans, ne sont pas claires, a souligné la porte-parole.

En outre, l’institution nationale qui a suivi ces cas a indiqué qu’au moins cinq de ces cas impliquaient des membres des forces de sécurité chiliennes.

Tous ces rapports seront examinés au cours de la mission des trois experts, qui se terminera le 22 novembre, tout comme les plaintes indiquant que 582 personnes ont été blessées lors des manifestations au Chili, dont 295 à balles réelles, a signalé Shamdasani.

La semaine dernière, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, l´ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, a annoncé que trois membres de son bureau examineraient les plaintes et rencontreront divers acteurs pour rassembler des informations sur les mesures prises par le gouvernement.

L’équipe de la mission sera basée à Santiago du Chili, mais se rendra dans des villes de tout le pays.

Sous les étiquettes #Ceci n’est pas terminé et #L’accusation constitutionnelle aura bien lieu, le peuple chilien continue aujourd’hui de descendre dans les rues contre les politiques du gouvernement de Sebastián Piñera.

Dans les villes d’Arica, d’Antofagasta et de Valparaiso, les barricades et les routes bloquées sont un exemple du rejet national contre le mandataire, accusé de violer les droits de l’homme pendant les journées de mobilisation.

Face à la pression populaire, le gouvernement a levé l’état d’urgence dans plusieurs régions du pays et, de l’avis de l’avocate Barbara Sepúlveda, il est temps de poursuivre en justice ceux qui ont violé par la force les Chiliens.

‘Il est temps d’exiger la responsabilité pénale et civile de tous ceux qui ont agi en croyant que leur liberté de frapper, violer, tirer et tuer durerait éternellement’, a écrit Sepulveda sur son compte Twitter.

Pour sa part, Hugo Gutiérrez, militant du Parti Communiste, a critiqué le comportement du mandataire chilien qui a déclaré la guerre à son propre peuple et fait sortir les forces armées dans la rue.

Dans un message sur Twitter, Gutierrez, l’un des 20 députés qui ont lancé une accusation constitutionnelle contre Piñera, a condamné les forces de sécurité qui ‘ont tué, torturé, abattu, arrêté massivement, dans le cadre d’un État d’exception déclaré de manière injustifiée et illégale’.

La Centrale unitaire des travailleurs du Chili a organisé une marche nationale pour mercredi prochain contre l’inégalité du modèle néolibéral et les politiques du gouvernement.

peo/tgj/ifb/ acl/Yma

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