Zapopan, Mexico, 4 novembre (Prensa Latina) Le manager de l’équipe des États-Unis au tournoi Premier 12 de baseball, Scott Brosius, est devenu muet vendredi dernier lorsqu’il a été interrogé sur l’état d’avancement de l’accord de Cuba avec l’organisation de Grandes Ligues de Baseball (MLB).
Ancien joueur des Yankees de New York, franchise avec laquelle il a gagné trois titres de World Séries entre 1998 et 2000, Brosius n’a pas pu répondre à la question de Prensa Latina sur ce sujet, après avoir été interrompu par son interprète.
Il ne répondra pas à cette question (de l’état du pacte entre Cuba et MLB). Il ne parlera que de questions liées au tournoi (Premier 12), a souligné la traductrice, après consigne du chargé de presse de la délégation étasunienne.
Cependant, il s´était déjà exprimé sur la dernière saison des Grands Leagues et sa carrière réussie dans les Majors, en plus, bien sûr, d´évoquer les ambitions des États-Unis pour le Premier 12, tournoi qu’il souhaite remporter pour obtenir la qualification directe aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.
Cuba et les MLB ont signé un accord en décembre dernier pour faciliter le recrutement légal et ordonné des joueurs de la plus grande île des Antilles au sein d´équipes nord-américaines, et, comme l’a exprimé à l´époque le commissaire Rob Manfred, pour « attaquer le trafic de personnes dont souffrent les joueurs de baseball de cette nation caribéenne dans leur rêve de pouvoir jouer au sein des MLB.
Toutefois, en avril dernier, le président étasunien Donald Trump a liquidé l’accord de manière unilatérale et tout est resté en suspens, bien que Cuba ait déjà publié une liste de joueurs susceptibles de souscrire un contrat.
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