Washington, 6 novembre (Prensa Latina) La poursuite de l’agression des États-Unis contre le Venezuela a donné lieu hier à des sanctions contre cinq fonctionnaires et militaires sud-américains, auparavant sanctionnés par le Canada et l’Union européenne.
Washington encourage différentes actions, y compris des sanctions économiques contre les entreprises et les individus, pour faire renverser le président constitutionnel vénézuélien Nicolas Maduro, réélu en mai 2018 avec 68% des voix.
Depuis le mois de janvier dernier, l’administration du mandataire étasunien Donald Trump reconnaît JuanGuaidó, député de l’Assemblée Nationale vénézuélienne inhabilitée depuis 2016, qui s´est autoproclamé président en charge du pays.
De même, le Gouvernement nord-américain a soutenu fin avril dernier une tentative de coup d’État contre Maduro et a imposé une guerre économique au peuple vénézuélien.
Sur sa liste arbitraire, le Département nord-américain du Trésor a inscrit ce mardi José Adelino Ornella, secrétaire exécutif du Conseil de Défense du Venezuela, et RemigioCeballos, chef du Commandement Stratégique Opérationnel des Forces Armées Bolivariennes.
L’entité fédérale y a également ajouté Nestor Blanco Hurtado, major de la Garde Nationale Bolivarienne, Pedro Miguel Carreño, député de l’Assemblée Nationale Constituante, et Carlos Alberto Calderón, du Service National de Renseignements Bolivarien.
Selon le Bureau de Contrôle des Avoirs Étrangers du Département du Trésor, ces sanctions visent à unifier la pression contre Maduro.
En vertu de cette mesure, les personnes affectées se verront confisquer tout bien qu’elles pourraient détenir sur le territoire des États-Unis et ne pourront pas commercer avec des citoyens ou des entités des États-Unis.
Le Gouvernement constitutionnel vénézuélien a dénoncé à plusieurs reprises l’ingérence de Washington et ses efforts pour renverser Maduro, ainsi que la guerre économique contre le peuple de la nation sud-américaine.
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