mercredi 9 octobre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

L´ONU-Bolivie rejette la violence dans le pays

La Paz, 9 novembre (Prensa Latina) Le Système des Nations Unies (ONU) en Bolivie a rejeté toute forme de violence dans la nation, après les faits engendrés par des opposants ne reconnaissant pas les résultats des élections présidentielles du 20 octobre dernier.

Dans un communiqué, l´entité a en outre lancé un appel inexorable au dialogue, seul moyen d’éviter de nouveaux décès et de rétablir la paix.

L’institution a fermement condamné le décès du jeune Limbert Guzmán, 20 ans, à Cochabamba mercredi dernier, troisième victime de l’intolérance et de la violence qui persistent dans le pays, ainsi que les plus de 300 personnes blessées à ce jour, selon les données du Bureau du Défenseur du peuple.

Rien ne justifie l’affrontement entre Boliviens, et la mort de citoyens est absolument inconcevable, a souligné la mission locale.

Elle a également exprimé sa solidarité avec les familles des victimes et a demandé à la police bolivienne, au Ministère Public et à l’appareil judiciaire d’enquêter, de poursuivre et de sanctionner dans les meilleurs délais les responsables de ces crimes odieux.

Par ailleurs, elle a déploré la ‘violence et le traitement inhumain’ exercés par les opposants sur la maire de la municipalité de Vinto, département de Cochabamba, Patricia Arce, ainsi que les agressions perpétrées contre d’autres femmes, des hommes, des jeunes, des filles et des garçons qui se sont produites il y a deux jours.

L´entité a réitéré l’appel lancé à tous les acteurs politiques pour qu’ils ‘réduisent immédiatement les tensions politiques et rejettent complètement toute manifestation violente qui pourrait mettre en danger l’intégrité et la vie des personnes’.

La Bolivie est confrontée à une vague qualifiée de fasciste par le vice-président Alvaro García Linera, sur la base d’actes de violence encouragés, entre autres, par le candidat perdant des élections du 20 octobre dernier, Carlos Mesa ; celui-ci ayant affirmé que des fraudes avaient été commises, sans présenter jusqu’à présent de preuves, avant même la fin du dépouillement final.

Des politiciens et des analystes mettent en évidence un coup porté aux institutions ; promu, organisé et financé depuis Washington bien avant la tenue des élections.

peo/rgh/znc

EN CONTINU
notes connexes