Strasbourg, France, 29 novembre (Prensa Latina) Outrageante, fausse et grotesque ont été certains des qualificatifs donnés hier par des députés européens à une résolution adoptée au Parlement Européen contre Cuba, et dans laquelle une personne arrêtée pour des délits commun est considérée comme une victime.
Ce texte est un exercice regrettable et une ingérence dans les affaires intérieures de l’île et de son peuple, en violation flagrante du Droit International et des principes de l’ONU, a dénoncé la portugaise Sandra Pereira dans son discours de la séance plénière de l’institution.
Le Parlement Européen a adopté l’initiative de la droite et de l’extrême droite en faveur de la liberté du citoyen José Daniel Ferrer, présenté comme un persécuté politique, ignorant ainsi son casier judiciaire pour crimes violents, y compris enlèvement et agression physique, qui ont motivé son arrestation le mois dernier.
Selon Pereira, la résolution remet en cause la normalisation des relations entre Cuba et l’Union Européenne à travers l’accord de dialogue politique et de coopération entre les parties, signé en décembre 2016.
Clare Daly, députée irlandaise, a pour sa part fermement condamné durant la session le contenu et l’intention du texte outrageant.
C’est une fausse résolution parce que Ferrer est un détenu qui attend d’être jugé pour crimes violents et dont les droits ont été respectés, a-t-elle dit.
Selon Daly, cette initiative vise à isoler le gouvernement et le peuple cubains pour accompagner les États-Unis dans leur hostilité croissante à l’égard de l’île.
Elle a également condamné le fait que les promoteurs du document se présentent comme des champions des droits de l’Homme tout en soutenant l’intervention étasunienne et ses marionnettes non élues en Bolivie et au Venezuela, et qu´ils osent qualifier d’ingérence dans le travail solidaire de l’île en Amérique Latine en matière de santé et d’éducation.
Je salue l’excellent travail accompli par le gouvernement cubain, a-t-elle souligné.
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