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Evo Morales signale que le coup d’État à son encontre est dû au lithium

Buenos Aires, 17 décembre (Prensa Latina) L’ancien président bolivien Evo Morales a indiqué hier que l’une des principales raisons du coup d’État à son encontre était le lithium et les politiques sociales qu’il a promues sous son gouvernement.

Dans un entretien accordé à la chaîne C5N après son arrivée en Argentine la semaine dernière, l’ancien mandataire a indiqué que le ‘coup d´État pour le lithium’ était lié au projet lancé par son gouvernement pour installer 41 usines, dont14 uniquement pour ce matériel, pour l’industrialisation du pays.

Il a ajouté qu’il ne s’agissait pas seulement d’un coup porté à un Indien –en référence à sa condition de premier président indigène du pays- par les gringos, mais aussi contre les politiques sociales qu’il a encouragées au cours de son mandat en démontrant qu’une autre Bolivie était possible.

Et ce sans le Fonds Monétaire International, sans le système capitaliste, qui fait exerce toujours un chantage et conditionne les gouvernements progressistes aux privatisations. « Notre crime en tant que mouvement politique a été d’avoir nationalisé les ressources naturelles, d’avoir réduit les inégalités, la pauvreté, et d’avoir grandi économiquement », a-t-il déclaré au média argentin.

Après une traversée qui l’a conduit au Mexique en plein coup d’État et maintenant en Argentine, où il a demandé l’asile et où les autorités lui accorderont dans les prochains jours le statut de réfugié, il a déclaré se sentir fort, renforcé et convaincu que la lutte politique, idéologique, programmatique et sociale continue.

Désigné par son parti Mouvement Vers le Socialisme comme chef de campagne pour les élections de l’année prochaine, Morales a averti qu’il pouvait y avoir des fraudes et a ajouté : « Je comprends parfaitement que lorsque les États-Unis mordent, ils ne lâchent pas ».

peo/Jha/may

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