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Le gouvernement vénézuélien rejette les déclarations d’ingérence de l’UE

Caracas, 18 décembre (Prensa Latina) Le gouvernement vénézuélien a exprimé hier son rejet catégorique d’une déclaration du porte-parole de l’Union Européenne (UE) contestant les fonctions des institutions nationales.

La note de protestation remise au responsable commercial de cette entité régionale, Duccio Bandini, rappelle au Service européen pour l’action extérieure que le pays sud-américain a été le garant d’une procédure régulière dans le cas de l’ancien député d’opposition Juan Requesens et de 16 autres personnes impliquées dans la tentative d´assassinat contre le président Nicolas Maduro.

L’État bolivarien a réaffirmé qu’il était prêt à maintenir une relation de respect et de coopération avec cette institution, mais uniquement sur la base du respect et pour ce faire, rapporte le texte, ‘il est indispensable qu’ils adoptent une attitude d’équilibre constructif et abandonnent les actions d’ingérence qui encouragent des courants putschistes et violents’.

Ce document répond aux déclarations faites ce lundi par le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, qui a mis en garde contre des irrégularités présumées dans le procès de Requesens.

La veille, le chancelier vénézuélien, Jorge Arreaza, a contesté ces déclarations sur le réseau social Twitter en indiquant que « nous rejetons l’ingérence récidiviste de l’Union Européenne dans les affaires intérieures du Venezuela, en prétendant s’immiscer dans les procès de terroristes qui ont avoué leur implication dans la tentative d´assassinat déjouée de 2018 ».

Au mépris des institutions politiques et judiciaires de ce pays, le chef de la diplomatie européenne a affirmé que l’arrestation de l’ancien député constituait une ‘claire violation de son immunité parlementaire en tant que membre élu de l’Assemblée Nationale’,laquelle se trouve inhabilitée depuis 2016.

À la suite de la tentative d´assassinat, les autorités vénézuéliennes ont présenté à l’opinion publique des preuves convaincantes et des témoignages de plusieurs auteurs de l’attentat, qui ont mis en évidence la participation de Requesens et Julio Borges, ce dernier ayant échappé à la justice et placé sous la protection du Gouvernement colombien.

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