Par Pedro García Hernández
Damas, 6 janvier (Prensa Latina) Le blocus médiatique contre la Syrie inclut de manière arbitraire, et hors de toute règle, toute manifestation de condamnation de la guerre imposée au pays, même sur les réseaux sociaux, et empêche des accès à Facebook, YouTube, Instagram ou Twitter, entre autres.
Après le récent assassinat du général iranien Qassem Soelimani, et de sept autres personnes près de l’aéroport de Bagdad, de nombreux comptes personnels sur les réseaux sociaux en Syrie ont condamné ce fait et exprimé leur solidarité contre cette action des États-Unis.
Presque immédiatement, Facebook ou YouTube, fondamentalement, ont bloqué ces messages, parce qu’ils ne respectaient pas les règles établies par ces propres entités, tout en soulignant largement les ‘justifications’ du président étasunien Donald Trump ou du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a qualifié le fait de ‘ferme attitude de légitime défense’.
Dans le même temps, les grands médias occidentaux et de la région du Moyen-Orient n’ont pas précisé que le drone MQ-9 Reaper, capable de transporter entre deux et quatre missiles pendant 14 heures à plus de 300 kilomètres à l’heure, avait été employé lors de l´attaque contre les dirigeants iraniens et irakiens.
L’attaque a été dirigée depuis des ordinateurs sophistiqués à partir de bases militaires étasuniennes dans la région, non encore identifiées mais qui entourent cette nation du Levant et sont établies en Irak, Turquie, Arabie saoudite, Koweït, Émirats Arabes Unis, Qatar et Bahreïn.
Les faits, dénoncés dans des médias tels que Sputnik, Al Masdar, l’agence syrienne SANA ou Russia Today (RT), sont diffusés sur tout le territoire syrien et par des médias sociaux qui condamnent les actions agressives des États-Unis et l’aggravation à des extrêmes imprévisibles de la situation dans cette région du monde.
Bloquer ces allégations à partir d’Internet et d’autres centres d’information revient à continuer de déformer la réalité sur le terrain, à diaboliser le Gouvernement syrien, à manipuler les réseaux pour défendre à outrance des intérêts géopolitiques, d’ingérence dans les affaires de chaque nation, et à maintenir les opinions d’un seul côté.
Des experts étasuniens de la Silicon Valley, considérée comme le plus grand centre de technologie avancée au monde, indiquent qu’il s’agit d´actions des sièges de Facebook et Google et de la société Israël Carbyne, spécialisée dans l’espionnage informatique pour surveiller illégalement les gouvernements, les institutions et les civils qui utilisent Facebook ou tout autre moyen similaire.
Il convient de noter que cette dernière compagnie travaille directement avec la dénommée Unité 8200, du renseignement du régime sioniste, et qu’elle a pour président l’ancien premier ministre israélien Ehud Barak, qui a également été chef du Mossad, l’agence de renseignements de Tel-Aviv
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