Pretoria, 20 janvier (Prensa Latina) La cour de Johannesburg ouvre aujourd’hui une nouvelle enquête sur la mort du militant anti-apartheid Neil Aggett, qui est décédé dans des circonstances mystérieuses en 1982 alors qu’il était sous surveillance policière du régime de ségrégation raciale.
Médecin et syndicaliste, Aggett est décédé en détention à l’âge de 28 ans et sa mort a été qualifiée de suicide, une conclusion qui n’a pas convaincu pendant des décennies.
La réouverture de l’affaire a été ordonnée par le Ministre sud-africain de la Justice et des Services Communaux, Ozzy Lamola.
Aggett, qui fut le premier militant anti-apartheid blanc à mourir en prison, a été arrêté au Cap en 1981 avec sa compagne, la Dr Elizabeth Floyd, après avoir participé à une manifestation contre le régime de l’apartheid.
Soixante-dix jours après son incarcération sans procès, son suicide présumé a été signalé.
Le médecin a servi dans des services d’hôpitaux réservés aux noirs, en cette époque de ségrégation raciale, dans plusieurs localités sud-africaines, y compris Soweto ; une activité professionnelle qu´il combinait avec ses fonctions de dirigeant du syndicat des travailleurs du secteur alimentaire dans l’ancienne province du Transvaal.
De nombreuses voix et médias demandent si, près de 40 ans après sa disparition, le jeune homme recevra enfin la justice qu’il mérite.
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