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« Des faucons dominent la politique des États-Unis contre Cuba », affirme un spécialiste

Par Orlando Oramas Leon

La Havane, 20 janvier (Prensa Latina) La politique des États-Unis envers Cuba est aujourd’hui entre les mains de groupes néo-conservateurs, des faucons qui alimentent l’hostilité et les sanctions quasi hebdomadaires contre l’île des Caraïbes.

C’est ce qu’a déclaré à Prensa Latina Ernesto Domínguez, professeur titulaire et chercheur au Centre d’Études Hémisphériques et sur les États-Unis de l’Université de La Havane (Cehseu).

Le chercheur a indiqué qu’il s’agissait de personnes liées à la contre-révolution d’origine cubaine installées en Floride et placées au sommet de l’administration du président Donald Trump.

L’un d’eux est John Bolton, qui, jusqu’en avril 2018, en tant que conseiller à la Sécurité Nationale, a mené une politique de pressions et de sanctions de toutes sortes contre Cuba et le Venezuela dans le but d´asphyxier leurs économies et d’isoler leurs gouvernements, en particulier dans le concert latino-américain et caribéen.

Mais il y a maintenant une autre personne, également cubano-américaine : Mauricio Claver Carone, qui est probablement l’architecte de l’escalade du harcèlement dont souffrent les deux pays, avec la contumace et l’influence du sénateur Marco Rubio et d’autres personnages de l’élite cubano-américaine, a estimé le spécialiste du Cehseu.

Derrière ces faucons se trouve le nombre croissant de mesures appliquées ces derniers mois contre Cuba, dans le souci de faire tomber la Révolution cubaine et de renverser la normalisation progressive des relations laissée par le président Barack Obama à la fin de son mandat, ajoute-t-il.

Il souligne qu’outre l’escalade de l’agression, ces mesures sont devenues plus sélectives et punitives, dans le but de nuire davantage à l’île des Caraïbes, de réduire ses revenus et de décourager les investissements étrangers, tout comme d´entraver les plans de développement et avoir une incidence négative sur le niveau de vie de la population.

‘Trump a rétabli les politiques traditionnelles et historiques de la ligne dure contre Cuba, en essayant de détruire l’économie insulaire et de forcer le gouvernement cubain à se rendre en lui coupant tout processus vitale que Cuba pourrait avoir pour reproduire son économie et sa vie sociale, ajoute-t-il.

Il souligne que Washington cherche à forcer le pays à se rendre par la faim, une politique très ancienne qui remonte aux années 60.

Le chercheur explique que la stratégie anticubaine de Trump va à l’encontre même des intérêts des entreprises nord-américaines, car elle réduit les chances de ces propres sociétés d’investir à Cuba ou d´y avoir des affaires.

Cette politique n’est bonne ni pour les petites entreprises, ni pour les grandes entreprises des États-Unis, conclut l’expert.

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