La Havane, 21 janvier (Prensa Latina) Le chancelier de Cuba, Bruno Rodriguez, a réaffirmé hier la solidarité de son pays avec le Venezuela, face aux prétentions des États-Unis de renforcer le blocus économique contre cette nation sud-américaine.
Sur son compte Twitter, le chef de la diplomatie cubaine a également rejeté la campagne lancée par Washington pour renforcer son siège contre l’île des Caraïbes, utilisant, entre autres, comme prétexte le soutien de La Havane au gouvernement constitutionnel de Nicolas Maduro.
Rodriguez a dénoncé le fait que « l’hostilité des États-Unis contre Cuba répond aux intérêts d’une minorité d’anticubains et d’extrémistes dans ce pays », et a qualifié de « pur prétexte » l’intention de rendre responsable la plus grande des Antilles de la situation au Venezuela.
Notre solidarité avec la révolution bolivarienne et chaviste est incontestable. Les mensonges des États-Unis ne pourront pas l’éviter, a-t-il souligné.
Ces déclarations font suite à une conférence de presse donnée lundi en Colombie par le secrétaire d’État nord-américain Mike Pompeo, aux côtés du président de ce pays Ivan Duque, dans le contexte de la troisième Conférence ministérielle de l’hémisphère sur la lutte contre le terrorisme.
Dans ses déclarations, Pompeo a réclamé des mesures supplémentaires contre le Venezuela, pays auquel les États-Unis imposent également un blocus économique, commercial et financier sévère qui entraîne des pertes de plusieurs millions de dollars et cause de graves préjudices à la population.
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